Bonne nouvelle pour le peuple Centrafricain. Après plusieurs jours de tractations après son arrestation en janvier 2025 à l’aéroport de Douala au Cameroun, le chef rebelle franco-centrafricain, Armel Mingatoloum Sayo, est extradé dans la soirée de lundi 05 mai 2025 à Bangui, pour qu’il puisse répondre de ses actes devant la justice centrafricaine. Présentement, Armel Sayo est dans les locaux de la prison la plus sécurisée de la RCA, Camp de Roux, en attendant, la poursuite des enquêtes judiciaires.
Des images exclusives de l’arrivée à Bangui d’Armel Sayo, dirigeant du groupe armé CMSPR en RCA, arrêté au Cameroun, circulait sur les réseaux sociaux depuis la soirée de lundi 05 mai 2025. Armel Mingatoloum Sayo, est chef du groupe armé dénommé «CMSPR». Il est ancien ministre centrafricain. Cependant, il est recherché pour crimes de guerre et tentative de coup d’État. Il a été remis aux autorités centrafricaines après son arrestation le 17 janvier 2025, au Cameroun. Son transfert a été effectué depuis Yaoundé, la capitale camerounaise.
Hormis l’accusation de coup d’Etat et crimes de guerre, Armel Mingatoloum Sayo, est accusé également de détournements de fonds publics, alors ministre de la République.
Son ralliement au groupe armé, la CPC, son implication dans des pillages et des meurtres de civils et de soldats des FACA, le recrutement d’enfants dans sa milice, ainsi que le fait qu’il fasse l’objet d’un mandat d’arrêt international, ont permis aux autorités judiciaires centrafricaines d’exiger son extradition. Cependant, il bénéficiait au Cameroun d’une protection consulaire particulière de la France, ce qui a retardé le processus.
Les données extraites de son téléphone, confirment ses liens étroits avec Paris. L’enquête a révélé des échanges entre Sayo et le Député français Laurent Wauquiez, ainsi qu’une rencontre avérée avec l’ancien président français Nicolas Sarkozy.
Dans cette affaire, il est important de noter qu’Armel Mingatoloum Sayo détient un passeport français. Ce qui lui a donné le privilège d’être un citoyen français. Ce qui a rendu difficile son extradition vers Bangui, dans un premier.
Soulignons au passage que dans une vidéo virale qui a circulé sur les réseaux sociaux, qui paraitrait révélatrice sur le plan de coup d’Etat échoué d’Armel Mingatoloum Sayo, avec l’appui de ce qui reste pour le moment du réseau France-Afrique, les noms des citoyens français comme Jean Louis Gros et Jacqueline Rondo, ont été cités pour leur complicité avec sieur Sayo dans ce plan de déstabilisation de la RCA.
Il y a lieu de rappeler qu’Armel Mingatoloum Sayo, est ancien ministre centrafricain et chef du groupe armé «Coalition Militaire pour le Salut du Peuple et le Redressement» (CMSPR), qui opère dans les préfectures de l’Ouham et l’Ouham-Fafa, a été arrêté le 17 janvier 2025 à l’aéroport international de Douala, au Cameroun.
Cette arrestation faisait suite à un mandat d’arrêt international émis par la République Centrafricaine. Selon des sources policières, Sayo se cachait au Cameroun depuis plusieurs mois et s’apprêtait à quitter le pays.
Son arrestation a été rendue possible grâce à une étroite collaboration entre les services de renseignements camerounais et centrafricains.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna