Les exactions des bandits de grand chemin assimilés aux rebelles de la «Coalition Militaire pour le Salut du Peuple et le Redressement (CMSPR), se multiplient contre des civils ces derniers temps dans les préfectures de l’Ouham et l’Ouham-Fafa. Des informations concordantes, font état d’incendie d’une trentaine de maisons par ces rebelles dans un village dénommé Bilio, situé à une trentaine de kilomètres près de la préfecture de la Nana-Bakassa.
Ces actes sont dénoncés par le Député de Nana-Bakassa, Sylvain Ngakoutou Patassé, dans une interview exclusive accordée au Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH), le samedi dernier.
En effet, des témoignages recueillis sur place par ce média centrafricain, des éléments de la «CMSPR», sous le commandement d’un chef surnommé «Apache», ont fait une incursion dans le village de Bilio dans la nuit du 27 au 28 avril 2025. Durant cette brève occupation, ils se seraient livrés à l’extorsion de bétail et d’autres biens appartenant aux habitants.
Le Député de Nana-Bakassa, Sylvain Ngakoutou Patassé, a confirmé ces informations, précisant qu’une trentaine de maisons ont été incendiées par ce groupe armé. Il est à noter que le chef de la «CMSPR», l’ancien ministre Armel Mingatoloum Sayo, est toujours en détention après son arrestation à l’aéroport de Douala au Cameroun en janvier 2025 et extradé à Bangui, dans la soirée de lundi 05 mai 2025.
Dans le flot de réaction toujours et selon les informations de RJDH, le Sous-préfet de Nana-Bakassa, Edgard Marcien Nakonam, a décrit une situation humanitaire alarmante qui, selon lui, la population s’est réfugiée dans la brousse sans abri, ni vivres. Leur situation est déplorable.
D’après ces mêmes sources, après les actions de ces bandits de grand chemin, ils (les éléments de la CMSPR) auraient rejoint leur base de Bandili, située à une quarantaine de kilomètres de Batangafo.
Ces actes criminels posés par des éléments de la «CMSPR», vient compléter le dossier de leur chef, qui n’est autre qu’Armel Mingatoloum Sayo, sous le coup de la justice centrafricaine.
Il répondra de tous ses actes dans un futur proche. Cela est une question de temps !
La Rédaction