Des réactions continuent d’être enregistrées au sujet de la situation sécuritaire qui a prévalait dans la préfecture du Haut-Mbomou ces derniers temps. La dernière en date, est celle du Ministre Délégué, Conseiller en Communication et Porte-parole de la Présidence de la République, Albert Yaloké Mokpème qui, au cours de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire du jeudi 15 mai 2025, dénonce un communiqué signé d’un certain Joseph Presley Mbolingambo, résidant aux Etats-Unis d’Amérique, avec un numéro de téléphone est américain, appelant la diaspora centrafricaine à voler au secours des milices «A Zandé».
Selon le Porte-parole de la Présidence, Albert Yaloké Mokpème, si l’Etat-major et les alliés Russes, laissent faire ces bandits armés, on allait se retrouver en face à des bandes non organisées, avec lesquelles, elles deviendront difficiles de discuter et de trouver des solutions aux problèmes qui se posaient dans la région.
Face à la presse, Albert Yaloké Mokpème a expliqué qu’avec le concours de Chefs de quartiers, chefs de villages et Notables de la zone, «on a réussi à les ramener à la raison, à les organiser pour les encadrer. Les FACA ainsi que les instructeur russes, les regroupaient dans des zones où on pouvait les contrôler, où on pouvait contenir les violences et grâce aux informations qu’ils donnaient aux Forces de Défenses et de Sécurités, a permis de neutraliser les groupes armés qui sévissaient dans région».
Mais, depuis quelques temps, les localités d’Obo, Zémio et Mboki, les renseignements ont permis de savoir que, ces éléments des «Zandé» commencent à être manipulés pour faire des réclamations régionale et identitaire. Ils se réclament d’un grand groupe ethnique qui se reparti sur trois frontières, notamment, le Soudan du Sud, République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo.
Et c’est dans ces manipulations que les enquêtes ont permis de découvrir beaucoup de choses : les Chefs de villages qui ont contribué à donner des informations et des renseignements, ont permis de circonscrire les zones dans lesquelles ces groupes sévissaient des violences.
A en croire Albert Yaloké Mokpème, il y a eu des affrontements qui ont permis aux Forces de Défenses et de Sécurités et les alliés russes de neutraliser un certain nombre d’éléments des «A Zandé Ani Kpi Gbé». Par la suite, il y a une demi-dizaine qui avait déposé les armes et le lendemain, à peu près, soixante (60) autres, ont rendu leurs armes.
En écoutant le Porte-parole de la Présidence de la République, dans son développement, il a relevé qu’il y a un communiqué qui a été publié et qui a été intercepté par les services de renseignements militaires, «appelant la diaspora centrafricaine à aider les «A Zandé» qui souffrent de dictature de Touadéra en Centrafrique. Le pire, est que le communiqué est signé du coordonnateur, un certain Mbolingambo Joseph Presley et surtout, signé avec un numéro de téléphone venu des Etats-Unis. Son numéro de téléphone est américain. Donc, tout cela a permis aux services de renseignements de faire des recherches et de voir quelles sont les implications réelles», a-t-il présenté.
Par conséquent, les enquêtes se poursuivent afin d’établir les responsabilités. Cependant, la situation sur le plan militaire, est sous contrôle et les violences dans la zone ont été circonscrites.
Selon des informations de sources sécuritaires, après la neutralisation de plusieurs éléments «A Zandé», ils ont fait savoir que les armes qu’ils ont utilisé contre des éléments des Forces de Défense et de Sécurité et les alliés russes, ont été récupérées entre les mains des soldats de la Minusca après une embuscade qu’ils ont tendu dans un passé récent, faisant un mort et des blessés du côté des soldats de maintien de la paix de l’ONU.
Auric De Jean Jovice Ouakara