Le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, répond à certains leaders de l’opposition, issus du BRDC qui critiquent la décision du Président Touadéra, qui revoie en baisse les prix de carburants à la pompe. Au cours de sa traditionnelle, Maxime Balalou, a souligné que cette baisse des prix, est un acte positif qui permet d’alléger la souffrance de la population, en attendant l’audit gouvernement centrafricain-FMI.
En effet, le Chef de l’Etat Centrafricain, Pr Faustin Archange Touadéra, garant du bien-être de la population, a décidé de baisser les prix de carburant à la pompe en Centrafrique, en instruisant le ministre du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Bertrand Arthur Piri.
Il a fait cette annonce à son retour à Bangui le mercredi 30 avril 2025, après avoir pris part aux funérailles du Pape François à Rome, suivi de fructueuses rencontres avec de nombreux partenaires dans les Emirats Arabes Unis.
Cette décision est suivie d’effets sur le terrain. Aussitôt, le ministre du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Bertrand Arthur Piri, s’est personnellement impliqué et qu’aujourd’hui, les prix de carburant sont revus à la baisse afin de soulager les usagers.
Les leaders du BRDC, à travers une conférence de presse, ont tenté de manipuler l’opinion nationale et internationale contre cette décision, pourtant salutaire, par bon nombre des Centrafricains.
Lors de sa traditionnelle conférence de presse du lundi 12 mai 2025, revenu sur ce dossier, tout en rassurant la population centrafricaine. «Après l’instruction du Président de la République, qui a demandé à ce que les prix du carburant soient baissés à la pompe, il y a eu tout de suite des réactions qui sont très loin de la réalité de nos amis, principalement de nos frères d’en face, je voulais parler un peu du BRDC. Vous savez que dans le cadre des accords avec le Fonds Monétaire International (FMI), on avait mis en place conjointement une mission d’audit de la structure des prix. Et le travail continue. On attend même les conclusions de cet audit qui permet de déterminer le niveau minimal des prix à la pompe, en tenant compte également l’état, n’est-ce pas, de positionnement de notre pays (PP) qui est cette taxe qui nous permet de pourvoir faire face à nos obligations régaliennes», a-t-il expliqué.
Selon le Porte-parole du gouvernement, le Chef de l’Etat ne peut pas continuer à attendre. C’est pourquoi, il a pris le devant en attendant. Il a donné des orientations. Le tarif des Gasoil qui était passé à de 1350 FCFA, à 1250 FCFA. Le Super qui était de 1100 FCFA, à 1050 FCFA et le Pétrole Lampant qui était de 850 FCFA à 700 FCFA.
«Quand nous écoutons la population, nous réjouissons déjà de la satisfaction de la population, bien que beaucoup estiment que cette baisse n’est pas encore suffisante, mais c’est un pas important. Puis que ce pas fait par le gouvernement prouve une volonté politique de chercher à trouver des voies et moyens pour permettre à nos opérateurs de travailler pour les coûts de production et de jouer sur le panier de la ménagère, en attendant les conclusions», a mentionné le membre du gouvernement.
Et celui-ci d’ajouter que «si les conclusions permettent de réduire encore, si et seulement si, le gouvernement va agir pour pouvoir réduire les prix de carburant. Mais, il n’y a pas un débat ici !».
Une exploitation politique de ces mesures qui sont des mesures populaires qui touchent directement aux activités économiques qui permettent de faciliter la vie des concitoyens.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna
Maxime Balalou rétorque aux membres du BRDC qui critiquent la baisse des prix de carburants à la pompe
