Dans un communiqué en date du 16 mai, l’Union des Forces Démocratiques de l’Opposition (l’UFDO), par le biais de son Président, Eddy Symphorien Kparekouti, condamne les violences dans le Haut-Mbomou et demande l’ouverture d’une enquête. A en croire Eddy Symphorien Kparekouti, ces violences indescriptibles, sont injustifiables et intolérables. Le Président de l’UFDO l’a réitéré dans une interview exclusive accordée à Radio Lengo Songo, le 18 mai 2025.
Pour l’Union des Forces Démocratiques de l’Opposition, les attaques ciblées du groupe armé non conventionnel «A Zandé Ani Kpi Gbé» contre les positions et patrouilles des forces étatiques et leurs alliés, ont conduit à la généralisation des hostilités dans la ville de Zémio, Mboki, leurs environs et des impacts sur la ville de Obo.
Estimant qu’il est prématuré d’établir un bilan, l’UFDO indique que les informations recoupées, font état de plusieurs morts et blessés, des milliers de déplacés et réfugiés vivant dans des conditions inhumaines et indescriptibles.
Ces violences, menées parce que l’UFDO appelle, un groupuscule de compatriotes «ennemis de la paix et hors la loi, pour tenter de fragiliser cet élan de paix et de réconciliation voulu par le peuple centrafricain» interviennent à un moment où des efforts sont consentis par le Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadera à travers plusieurs initiatives.
Entre autres, l’accord du 06 février 2019 (APPR-RCA) et celui récemment signé le 19 avril 2025 entre le Gouvernement et les groupes armée notamment les «3R» et l’UPC relatif à un cessez-le-feu.
L’armée c’est la discipline. Si un groupe de milices, formé par le gouvernement pour être incorporé dans l’armée, certainement, qu’ils doivent être disciplinés. Et s’ils s’engagent dans l’indiscipline à faire la violence contre les forces de l’ordre, aussi des attaques contre la population civile, c’est déjà de l’indiscipline.
Au sujet de la décision du ministre de la Défense et de Reconstruction de l’Armée, Claude-Rameaux Bireau de radier 20 «A Zandé Ani Kpi Gbé» du contrôle des rangs des FACA, Eddy Symphorien Kparékouti a réagi en ces termes, «nous demandons au gouvernement de ne plus seulement les radier, il faut mener des enquêtes. Il faut aller jusqu’au fond, pour voir les auteurs, les co-auteurs et tous ceux qui sont derrière cette manipulation qui cherche à saper les efforts de la paix dans notre pays».
Selon lui, l’UFDO exprime sa ferme opposition à tout recours à la violence et son adhésion au dialogue comme principal moyen de résolution de conflits conformément aux recommandations du peuple portées par le Forum de Bangui de mai 2015 et réaffirmées lors du Dialogue Républicain de 2022.
Par ailleurs, l’UFDO dénonce toute récupération politique de ces évènements malheureux par les ennemis de la paix pour satisfaire des ambitions politiques et égoïstes dans le seul but de jeter du discrédit sur les efforts du gouvernement centrafricain et de ses alliés.
Cyrille Renaldi Wegué Nidi