C’est la motivation de plusieurs leaders des plateformes de la société civile centrafricaine qui ont animé une conférence de presse le vendredi 23 mai 2025 à Bangui pour faire comprendre à l’opinion nationale et internationale le but des agitations de ces leaders politiques de l’opposition issus du «BRDC» de ces derniers temps. Ces plateformes sont représentées par des leaders comme le Coordonnateur de la plateforme «Galaxie Panafricaine», Blaise Didacien Kossimatchi, de la plateforme «Azimut», Pott Madendama-Enzia et Miguel Negbata, de la plateforme de la «Jeunesse Panafricaine pour la Démocratie et le Développement».
Devant un parterre de Journalistes, le Coordonnateur de la plateforme «Galaxie Panafricaine», Blaise Didacien Kossimatchi, a pris la parole en premier lieu, en rappelant un adage qui dit : «Quelques soit la durée de la nuit, le jour apparaîtra».
Etant des leaders éclairés de la société civile proches du peuple, ils sont honorés pour faire découvrir au peuple Centrafricain, des vérités et les révéler aux Centrafricains des quatre Points Cardinaux de la République et à l’opinion internationale.
Selon lui, c’est un devoir moral de dénoncer et de proposer aux autorités légales et légitimes du pays ce qu’il faille engager pour bien du peuple souverain, car un jour, l’histoire interpellera leur âme. «Nous voudrions en ceci éclairer la lanterne du peuple souverain, car comme di la Bible : «Faute de connaissance, mon peuple périt» (Osée 4 à 6)», a-t-il rappelé.
En effet, l’objet de cette rencontre avec la presse, est strictement focalisée sur les têtes encombrantes d’une branche de l’opposition qui s’agitent des siècles pour la déstabilisation de la République Centrafricaine.
A en croire ces leaders des plateformes de la société civile, ils sont connus, désavoués et vomis par le peuple. «Mais, nous voudrions apporter de la clarté sur ce qu’ils représentent comme un danger pour la paix et la stabilité qui se construisent actuellement en République Centrafricain», ont-ils fait savoir.
Il s’agit des sieurs Martin Ziguélé, Crépin Mboli-Goumba, Nicolas Tiangaye, Anicet Georges Dologuélé, Abdou Karim Méckassoua, Alexandre Ferdinand Nguendet et un arriviste Ernest Mizedio.
C’est pourquoi, depuis les agissements de leurs exigences politiques, «nous avons pu enquêter et recouper des informations qui sous-tendent leurs actions et cadrent leurs visions pour un objectif ultime».
Tout en rappelant les projets funestes et déstabilisateurs de ces faucons des ténèbres par thématique à savoir la violation des exigences constitutionnelles et l’objectif caché de déstabilisation, Blaise Didacien Kossimatchi, a souligné que la Constitution du 30 août 2023, dispose qu’aucun citoyen de double nationalité ne peut postuler au scrutin présidentiel en Centrafricaine.
C’est la décision du peuple souverain. Or, force est de constater que dans la loge des Faucons du BRDC, Dologuélé, Méckassoua, Nguendet et Tiangaye, ont la double nationalité française et centrafricaine, Mboli-Goumba, a la double nationalité américaine et centrafricain.
Tous ces ambitieux du fauteuil présidentiel sont du coup tomber sous le couperet de la loi fondamentale. Par conséquent, le Conseil Constitutionnel est aux aguets pour appliquer les linéaments de la loi que le peuple centrafricain s’est doté en toute souveraineté. A quoi bon s’agit pour déposséder le peuple de ce dont il a déjà décidé ? La candidature de ces binationaux est déjà classée par la Constitution.
S’il faut bien apprécier le fond des agitations de ces faucons, leur objectif n’est pas de résoudre les problèmes vitaux des Centrafricains, mais d’obtenir par escroquerie les financements de la France et de l’Union Européenne.
Les manipulations de Mboli-Goumba et de Ernest Mizedio dans le Haut-Mbomou
Pour être clair, ces leaders de la société civile, ont révélé que des membres du BRDC, notamment le Président du PATRIE, Mboli-Goumba et le Député de l’URCA Mizedio, ont tiré la ficelle sur la révolte des «A Zandé» dans le Haut-Mbomou.
Ces derniers incitaient la population «Zandé» à combattre les FACA et les instructeurs russes. Leur calcul, c’est de rendre volatile la situation sociale d’envenimer la situation sécuritaire dans la zone afin de provoquer une répression violente et accuser le pouvoir de «brutalités».
Cette mise en scène profite à Mboli-Goumba et ses amis maçonniques qui en récoltent des financements étrangers pour leurs poches personnelles. Un bras financier de ce projet funeste de l’insurrection des «A Zandé» se trouve aux Etats-Unis à Los-Angeles où sont accumulés les fortunes de Mboli-Goumba.
L’histoire récente de la République Centrafricaine est très interpelante pour nous. Ceux qui ont construit et font exécuter la nébuleuse Séléka sont ceux-là qui reviennent encore aujourd’hui tels des zombis pour créer des conditions propices au saignement du pays. Pour mémoire, l’ancien Président de la transition Michel Djotodia avait clairement dénoncé ces faucons lorsqu’ils l’ont embusqué dans la gestion calamiteuse du pouvoir de son laps de temps.
S’il y a un conseil patriotique à prodiguer aux Centrafricains, c’est d’être vigilant vis-à-vis de ces seigneurs de guerre en col blanc. Car, «nous ne sommes plus leurs bêtes de somme ni leurs cobayes d’expérience maçonnique», ont-ils lancé.
A ces incorrigibles fauteurs de troubles en Centrafrique, nous vous redisons ceci qui vient d’un proverbe latin : «Qui populum suum prodit, fodit sepulcrum suum», autrement dit : «Qui trahit le Peuple, creuse sa propre tombe».
Prenant la parole en second lieu, Pott Madendama-Enzia, s’est focalisé sur l’inexpérience de l’opposition démocratique centrafricaine. Selon lui, l’opposition devrait avoir un rôle à jouer qui est celui de recadrer les visions politiques du pays, parallèlement aux efforts du gouvernement pour le bien être de la population. Malheureusement, tel n’est pas le cas avec les leaders du «BRDC» qui sont connus par leurs projets de déstabilisation du pays.
Pour Miguel Negbata, de la plateforme de la «Jeunesse Panafricaine pour la Démocratie et le Développement», le «BRDC», est une coquille vide. Car, ces leaders politiques ne font que critiquer les actions du Président Touadéra, alors que plusieurs efforts ont été déployés, notamment dans le secteur de la santé, l’éducation, infrastructurels.
Il a cité parmi tant d’exemples, l’intégration de plus de 6000 jeunes dans la Fonction Publique, l’armée qui était à l’effectif de 7000 en 2016, est passé aujourd’hui à plus de 25.000 hommes. Tous ces efforts devraient être encouragés par ces leaders qui se proclament «défenseurs du peuple Centrafricain». Malheureusement, ceux-ci sont devenus des bourreaux de ce peuple.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna