Le Ministre Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou a, au cours de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire du mercredi 11 juin dernier, revenu sur l’organisation d’un dialogue politique sur la lutte contre les flux financiers illicites dans le secteur des ressources naturelles en Centrafrique. Une initiative du gouvernement, en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD), en vue de renforcer la résilience économique en Centrafrique.
Au cours de cette rencontre avec les professionnels des médias, le Ministre de la Communication et des Médias, a également abordé la question liée à l’économie centrafricaine, au cours de laquelle, il est revenu sur l’importance de l’organisation d’un dialogue politique sur la lutte contre les flux financiers illicites dans le secteur des ressources naturelles dans le pays. «Cet évènement s’inscrit dans le cadre du projet intitulé régir les flux sortant de ressources naturelles pour renforcer la résilience économique de la Banque, visant à mobiliser les ressources nationalse et la résilience économique en RCA, le Tchad, la RD-Congo, le Mozambique, le Zimbabwe et la Siéra-Léone. Cette session de formation va renforcer non seulement la capacité des responsables gouvernementaux de la République Centrafricaine à surveiller, mais aussi et surtout d’analyser et régir efficacement les secteurs des ressources naturelles», a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, a précisé que cette session de formation technique, vise à soutenir la résilience économique dans les six (6) pays Africains, dont la République Centrafricaine et de lutter contre les flux financiers illicites dans le secteur des ressources naturelles en Centrafrique.
Cette rencontre, faut-il le préciser, a réuni des leaders politiques de haut niveau, des représentants du secteur privé des organisations de la société civile, des communautés locales, afin de partager leur connaissance et d’élaborer des politiques appropriées pour répondre aux préoccupations des communautés.
Carole Bycekoan