Le Ministère de l’Urbanisme, de la Réforme Foncière, de la Ville et de l’Habitat, par le biais de son Directeur de cabinet, Alexandre Pamphile Maléyombo, a apporté un démenti formel aux rumeurs, selon lesquelles, les travaux de bitumage de l’axe Ndress-Kassaï, se sont transformés à la zone de lotissement du service cadastral. Réaction enregistrée après une descente sur le terrain dans la journée de lundi 16 juin dernier, accompagnée des professionnels de médias.
Effectivement, la descente de l’équipe de suivi-évaluation du ministère de l’Urbanisme, au niveau du cimetière de Ndress, a permis de comprendre la volonté effective de la population locale à accompagner réellement le gouvernement, contrairement aux campagnes de désinformation à l’allure de jeter le discrédit sur les autorités centrafricaines.
Ouagoué Hélène et Merlin Ngoali, sont respectivement des occupants traditionnels ne cachent pas leur satisfaction, «des gens qui ont acheté leur terrain, disent que c’est le ministère de l’Urbanisme qui a procédé à la destruction de leurs maisons. Une équipe était venue détruire des maisons, jusqu’au niveau de «Kpoloyo». Par après, on a compris qu’un projet de construction d’un hôpital ici est en vue. Et si jamais, l’hôpital est construit, ça va dans notre intérêt. Puisque la construction de cette route va nécessairement passer par l’exhumation des corps. Une occasion d’agrandir la route pour une libre circulation des biens et des personnes. Ils ont bien fait le travail de l’exhumation où des cercueils, ont été fournis pour contenir les différents squelettes humains. Les spécialistes sont disponibles pour libérer la voie au profit de la population».
Ces réalisations, c’est pour le bien être de la population. C’est ce que les autres ne savent pas et se lancent dans les compagnes de désinformation. «Je ne pense que certains ont la peur. Vue ces réalisations. C’est ce qui leur pousse à peut-être réagir de ce cette manière. Mais, ces travaux vont dans notre intérêt. Je demande aux autres d’abandonner ces mauvais comportements. On ne peut pas exhumer les corps et mettre en public», ont-il expliqué.
Pour le Directeur de cabinet du ministère de l’Habitat, Alexandre Pamphile Maléyombo, le gouvernement, est dans la logique de concrétiser la vision politique du Président Touadéra, s’agissant de bitumage de plus 70 kilomètres des routes de la capitale Bangui. «La route de Ndress, fait partie de 70 kilomètres de routes à bitumer dans la capitale Bangui. Et la population centrafricaine, a enterré les corps de leurs parents dans l’emprise de cette voie. Et la loi dit qu’on ne peut pas profaner les tombes. C’est pourquoi, le gouvernement a pris des mesure nécessaires pour enlever dans la dignité ces corps-là, afin de les réinstaller dans un site bien réservé», a-t-il expliqué.
Donc, poursuit-il, des gens parlent sans pour autant vérifier les informations. On ne peut pas construire des routes sur les tombeaux des gens. Il est possible que chaque Centrafricain puisse aller vérifier au niveau du ministère de l’Action Humanitaire, le numéro ou le nom de ses parents qui a été exhumé sur le site de Ndress. Mais, les gens parlent un peu partout, sur les réseaux sociaux, en Europe, les rumeurs circulent plus rapidement dans la ville de Bangui.
A vrai dire, ces rumeurs propagées par certains Centrafricains farfelus de la diaspora, dans le seul but de semer la discorde entre la population et les autorités du pays. Le gouvernement centrafricain est à pied d’œuvre afin de rendre la cité habitable.
Marcelin Endjikélé Kossikako