Dans la matinée de jeudi 19 juin 2025, plusieurs leaders issus du Bureau de 5ème Congrès du parti le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), se sont levés comme un seul homme pour procéder au dépôt d’un mémorandum en vue d’informer les plus hautes autorités du pays, leurs différentes bases pour la tenue finalement d’un Congrès extraordinaire.
Dans ce document signé par quatre (4) leaders de ce parti politique, notamment le Représentant de la jeunesse, Vegas Kottro, Représentante de la Section féminine, Rosalie Yakoudou, Représentant des Présidents sous-fédéraux, Etienne Ahimot, et Représentant des Membres du Comité Directeur (MCD), Jean Démeleyo, tous décident unanimement, au nom de leurs différentes bases la tenue du Congrès extraordinaire les 26 et 27 juin 2025 à Bangui.
L’objet de ce mémorandum, toutes ces entités, ont mis un accent particulier sur la tenue d’un Congrès extraordinaire, tout en rappelant qu’un parti politique est un groupe de personne qui s’organise autour d’une idéologie et des intérêts politiques.
Selon ces entités, la force et la stabilité d’un parti politique sont étroitement liées à l’organisation interne de ses membres et à l’intégration de leurs différentes opinions. Pour ce faire, les membres et les sympathisants peuvent prendre des décisions partisanes et transmettre les idées, les objectifs et les projets du parti aux leaders.
Considérant l’arrêt rendu par la Cour d’Appel, demandant aux leaders du parti RDC à s’entendre aux fins de convoquer le Congrès extraordinaire inclusif et selon les textes du parti pour mettre fin aux maux qui rongent le fonctionnement du parti, ainsi que les ententes qui ont eu lieu entre les leaders au niveau du restaurant bar Balafon, assorti d’un communiqué conjoint de fin de crise.
Poursuivant la liste des considérant, ces entités ont évoqué également la déclaration du Frère Lawan lors de sa rencontre avec le Frère Grela-M’Poko, lors d’un point de presse, informant les militants sur la tenue du Congrès dans un futur proche, la rétractation de certaines leaders en perte de légitimité de convoquer le Congrès dans un bref délai raisonnable, sans oublier le calendrier des échéances électorales locales annoncé par l’ANE, si jamais le Congrès n’est convoqué avant la fin du mois de juin, il est fort probable que le RDC sera exclu de la course.
Considérant également les conférences de presse, organisées par la plateforme de la jeunesse, la section féminine, le Comité Directeur et les Représentants sous-fédéraux, demandant la convocation du Congrès pour les 12 et 13 juin dans le cas contraire, un Mémorandum sera déposé pour fixer la date du Congrès.
Dans ces actions, ces entités ont également fait mention dans leurs considérations d’une Assemblée Générale, convoquée pour informer et recueillir l’avis de la base, a été boycottée par certains leaders véreux, ainsi que l’Assemblée Générale ramenée au niveau des différentes entités, qui se sont fixées comme objectif unique la convocation du Congrès dans un bref délai, et le manque manifeste de volonté de certains leaders à aller au Congrès pour des intérêts égoïstes et inavoués.
Au vu de tout ce qui précède et surtout pour la survie du parti RDC, les parties se sont convenues de ce qui suit : «L’organisation de ce Congrès extraordinaire, avant la fin du mois de juin 2025, permettant à nos sœurs et frères des villes de provinces de retourner dans un délai raisonnable dans leurs différentes circonscriptions afin de vaquer à leurs occupations et de donner l’occasion au nouveau Bureau Politique de préparer les éventuels candidats aux élections locales et législatives, décidons unanimement la tenue du Congrès extraordinaire les 26 et 27 juin 2025», ont-elles décidé.
A cet effet, ces différentes entités sollicitent l’appui des autorités compétentes, pour le bon déroulement de ce Congrès extraordinaire dans la sérénité.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna