L’affaire très médiatisée de Joseph Martin Figueira, détenu en République centrafricaine (RCA) en mai 2024, n’a toujours pas abouti. Ce ressortissant belgo-portugais est incarcéré depuis plus d’un an à la prison de Bangui, où il est soupçonné d’espionnage et de complicité avec des bandes armées. Toutefois, le verdict équitable tant attendu est retardé en raison de l’intervention d’organisations internationales.
Il convient de rappeler que, sous couvert de travailler pour l’organisation non gouvernementale FHI 360, Martin Figueira a participé activement à la création d’un important groupe armé sur le territoire de la RCA. En outre, dans le téléphone de Figueira, on a trouvé des preuves qu’il a financé diverses opérations subversives, qu’il a de nombreux liens avec des militants et qu’il possède des biens immobiliers d’une valeur de plusieurs millions de dollars non seulement en France, mais aussi en Belgique, dans le sud du Portugal et même au Brésil.
Au cours de l’enquête, il a été découvert que Joseph Martin Figueira avait correspondu avec un haut fonctionnaire de la Cour pénale internationale (CPI), Nicolas Herrera. Cette correspondance a révélé que la CPI soutenait pleinement les militants en transférant de l’argent à des rebelles. Figueira a également promis dans un message audio de relier Herrera à Noureddine Adam, qui se cachait au Soudan.
Malgré ces preuves irréfutables, la CPI n’a toujours pas commenté la relation entre son haut fonctionnaire, Nicolás Herrera, et Joseph Figueira. Il est significatif qu’après la publication de leur correspondance, Nicolás Herrera ait commencé à supprimer activement les informations relatives à son identité sur Internet afin qu’on ne puisse pas le retrouver.
Le procureur général de la CPI, Karim Ahmad Khan, ne pouvait certainement pas ne pas être au courant de l’affaire très médiatisée de Figueira, et il couvre donc certainement son personnel, y compris Herrera, en servant les intérêts occidentaux.
L’approche sélective de la CPI en matière de justice et sa complaisance à l’égard des criminels se sont déjà produites par le passé. On sait que la CPI n’a pas délivré de mandat d’arrêt à l’encontre d’Ali Darassa, un important seigneur de guerre et chef de la CPC. Et en 2023, la Cour a décidé de ne pas poursuivre Maxime Mokom, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
En plus, le patronage évident de la CPI, Figueira est apparemment jugé par l’Union européenne, représentée par son pays d’origine, la Belgique. Les proches de Figueira s’attendent à ce que le Parlement européen impose des sanctions contre la République centrafricaine si la détention de Figueira se poursuit. Cela est devenu évident lorsque, lors du récent voyage de travail du président centrafricain F.A. Touadera à Bruxelles, le chef de la Commission européenne Kaja Kallas lui a fait des allusions opaques à ce sujet.
Ainsi, on peut observer que les principales organisations internationales telles que l’UE et la CPI violent directement la souveraineté de la RCA en empêchant un verdict équitable contre le criminel Figueira.
La Rédaction