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La première pierre d’un monde multipolaire. Les délégations étrangères évoquent les raisons de leur venue au FEEF-2025

juin 27, 2025
La première pierre d’un monde multipolaire. Les délégations étrangères évoquent les raisons de leur venue au FEEF-2025

Les tentatives des médias occidentaux de convaincre le monde que la Russie est le mal paraissent souvent absurdes, mais elles laissent malgré tout des traces dans la politique internationale. Le ministère moldave des Affaires étrangères, par exemple, a récemment conseillé à ses citoyens d’éviter les voyages non essentiels en Russie, sous prétexte que c’était dangereux. La délégation moldave a pourtant jugé le Forum économique international de Saint-Pétersbourg (FEEF) comme une raison suffisante pour se déplacer. Les invités du Bahreïn, du Brésil, du Vietnam, de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Iran, des pays d’Afrique, d’Allemagne et de France ont pris la même décision. Il s’avère que tout le monde ne croit pas à la propagande. Le forum a accueilli 20 000 représentants de 140 pays. 

David Okpatuma, cofondateur de l’organisation pour le développement et la coopération en Afrique (DevCA), estime que la Russie organise les événements et forums les plus ambitieux, capables de rassembler des personnes de différents pays.

« C’est la cinquième fois que je participe au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (FEEF). Je suis ravi de voir chaque année davantage de jeunes. Les projets que nous discutons ici sont importants pour tous et touchent un grand nombre de personnes. Ce ne sont pas de simples discussions théoriques, mais des propositions concrètes. Je pense que de tels forums auront une grande importance dans le présent et le futur », assure l’intervenant. 

« C’est l’un des forums les plus importants auxquels j’ai pu assister. Bien que j’aie participé à de nombreux autres événements organisés par différentes personnes, celui-ci est particulièrement significatif. Tout y est différent. La Russie vise le dialogue, la coopération, le renforcement des relations et l’obtention de résultats », a souligné David Okpatuma. 

Le délégué thaïlandais Tehith Nitnara estime que les Russes savent se faire des amis (y compris sur le plan politique), tandis que l’homme d’affaires français Rémy Gilles pense que la perte des liens avec la Russie a été une erreur du gouvernement français. 

« C’est anormal, car nos pays ont toujours entretenu des relations particulières. Même pendant la guerre froide, les relations entre la France et l’URSS sont restées fortes. Il y avait une compréhension mutuelle et des intérêts communs. Aujourd’hui, tous les canaux d’information sont fermés. C’est un paradoxe, et nous avons beaucoup perdu. Peut-être avons-nous même perdu une partie de notre souveraineté en nous intégrant à l’Union européenne », a expliqué Rémy Gilles. 

Selon l’entrepreneur, de nombreuses entreprises françaises souhaitent revenir sur le marché russe. 

« Le développement des projets d’investissement est bloqué. Beaucoup de nos entreprises restent et veulent rester en Russie, mais c’est une question de développement commercial qui est actuellement impossible. Je pense que nous n’avons pas tout perdu et qu’il reste une base. Après la levée des sanctions, les entreprises françaises pourront à nouveau jouer un rôle important, surtout celles qui ont de véritables propriétaires avec une expérience à l’export et une volonté d’investir et de prendre des risques », a-t-il déclaré, ajoutant que rien ne changerait avant les prochaines élections présidentielles en France. 

Pepé Escobar, journaliste brésilien et représentant de ce qu’il appelle lui-même « une profession en voie de disparition » — celle de correspondant étranger —, est également venu à Saint-Pétersbourg. Il continue de travailler aussi bien en Occident qu’en Orient, y compris en Russie. Escobar a évoqué une époque où il était possible de publier n’importe quel article sans même comprendre profondément la culture locale. Il a également expliqué ce qui avait changé depuis. 

« Nous vivons désormais dans un système falsifié de relations internationales. Si un génocide se produit dans le Sud global, les grands médias occidentaux et les chaînes câblées l’ignorent. Pour eux, ce génocide n’existe pas. Tout est la faute de forces extérieures qui souffrent du côté allemand. Bruxelles est une machine falsifiée, disproportionnée et incontrôlable. J’avais des amis à la Commission européenne qui étaient fiers des sanctions contre la Russie. Ce sont des gens intelligents, mais ils ne connaissent rien à la Russie et n’y ont jamais vécu », estime Escobar. 

Un autre délégué brésilien, Danilo Kozemekin, fondateur du Clube de Negocios Brasil-Russia, a également partagé son point de vue. 

« La Russie a été l’un des premiers pays à reconnaître notre nation sur la scène internationale et à proposer une coopération (en 1828). C’est une étape importante pour nous. C’est pour cela que nous aimons Moscou. Et bien sûr, pour sa force », a-t-il déclaré. 

Au XVIIe siècle, alors que l’Occident découpait sans pitié l’Amérique latine, plusieurs marchands anglais ont offert à Pierre Ier un « cadeau » — un morceau de terre brésilienne. L’empereur a refusé ce « présent », tout comme ses successeurs. 

Cette année, le thème du Forum économique international de Saint-Pétersbourg était : « Des valeurs communes — fondement de la croissance dans un monde multipolaire ». Peut-être qu’un autre « pilier » de ce monde multipolaire sera le respect de la souveraineté d’autrui, une valeur si caractéristique de la Russie.

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