Suite à l’accord de paix signé le 19 avril 2025, à Ndjamena, au Tchad, entre le gouvernement et les deux chefs rebelles, plus de 400 éléments ex-combattants, ont été désarmés. Toutefois, le gouvernement fixe ses limites et réaffirme son engagement et sa détermination à œuvrer pour la paix. Réaction enregistrée le lundi 14 juillet 2025, au cours de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire à Bangui.
Au cours de cet échange avec la presse, le Ministre Maxime Balalou, Porte-parole du gouvernement, a rappelé le contexte de l’évènement, marquant la présence à Bangui, d’Ali Darrassa de l’UPC et Sembé Bobbo du mouvement des «3R», qui se traduit par leurs engagements de mettre un terme à la souffrance du peuple Centrafricain. «Aujourd’hui, il faut le dire avec force que cette rencontre ouvre à la RCA, une nouvelle voie. Et nous pensons que cette dynamique créée des conditions par ces chefs rebelles pour ramener la paix dans notre pays. Aussi, elle permet à ceux qui sont encore un peu retissant d’emboiter le pas pour que la paix revienne définitivement en République Centrafricain. Les démarches pour nous, entreprises à la fois par les autorités gouvernementales et les chefs rebelles, visent à mettre fin à la souffrance du peuple Centrafricain»,a-t-il lâché.
Cet évènement, selon le Membre du gouvernement, vise à la fois, de redonner espoir aux Centrafricains et marque également une étape décisive pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine. «Il y a eu des actions de terrain qui ont été menées, d’abord à Maloum, où plus de 300 rebelles ont été désarmés. Avant même le démarrage de ce processus, le pays a enregistré l’engouement des ex-combattants, venant de tous les coins, pour marquer leur volonté de mettre un terme à cette guerre et nous avons écouté ces principaux responsables. Nous dirons que cet accord pourrait être le dernier et nous nous en félicitons», a souligné le Porte-parole du gouvernement.
Cette rencontre entre le Président Touadéra et son gouvernement, avec ces deux principaux leaders des groupes armés, à savoir l’«UPC» et «3R», en présence d’une délégation ministérielle tchadienne, ont permis de renouveler des engagements forts pour la consolidation de la paix en RCA.
Carole Bycekoan