Cela ne fait point de doute que des leaders de l’opposition démocratique centrafricains rassemblés au sein du fameux «BRDC», pratiquent la politique de déstabilisation. Depuis quelques jours, de folles rumeurs enflent sur les réseaux sociaux, faisant état de la présumée disparition ou encore d’assassinat du tristement célèbre Armel Mingatoloum Sayo qui est accusé de tentative de déstabilisation de la RCA dont les affaires sont encore pendantes à la justice.
En effet, la nouvelle s’est propagée à grande vitesse le jeudi 17 juillet dernier, sur les réseaux sociaux. Sur plusieurs groupes WhatsApp, une image macabre qui est celle d’un homme gisant dans une mare de sang, présenté comme Armel Mingatoloum Sayo. La famille de ce dernier a confirmé qu’il s’agissait bien de lui et réclame des explications aux autorités.
Cependant, du côté des autorités compétentes, celles-ci sont confiantes et rassurent que rien n’est arrivé au prévenu Armel Mingatoloum Sayo, qui suit encore les procédures de son audition et qui attend dignement son jugement par le Tribunal de Grande Instance de Bangui.
Selon le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou, qui a accepté de se prononcer sur cette affaire, la situation est sous contrôle. «Je peux vous rassurer clairement, au nom du gouvernement, que monsieur Sayo n’est pas décédé. Il est vivant. Les images qui circulent sont des montages grossiers. Ça, c’est le mauvais rôle de l’intelligence artificielle réalisé par les ennemis de la nation pour semer des troubles. Monsieur Sayo est en bonne santé. Il est également suivi médicalement», a-t-il démenti.
Pour Maxime Balalou, Monsieur Sayo est dans les services de la police. La famille doit rester calme. Il n’y a pas de problème. Monsieur Sayo a été extrait de sa cellule pour être interrogé parce qu’il est impliqué dans une tentative d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État. Il y a un processus en cours contre lui.
Le Procureur de la République, pour sa part est également confiant et rassurant sur l’état de santé d’Armel Mingatoloum Sayo. Celui-ci a confirmé sur l’une des stations de la place qu’Armel Sayo, n’est pas décédé comme le prétend croire certains leaders de l’opposition démocratique.
Malgré l’assurance des hautes autorités du pays, ces leaders de l’opposition démocratique issus du «BRDC», baignent dans la confusion afin de semer le zizanie dans l’esprit des Centrafricains à quelques mois des élections groupées en République Centrafricaine.
Ceci n’est pas étonnant, car il y a des interrogations qui taraudent l’esprit des Centrafricains avertis et très sérieux actuellement. Où étaient les voix de ces leaders du «BRDC» quand Armel Mingatoloum Sayo semait la terreur comme chef rebelle à Paoua, dans l’Ouham-Pendé, au village Bowaye, dans les préfectures également de l’Ouham et l’Ouham-Fafa ? Où étaient les communiqués quand des populations entières fuyaient à cause de ses hommes dirigés actuellement sur le terrain par l’ancien député le farfelu de Florent Kéma, à travers leur mouvement qui est la «Coalition Militaire pour le Salut du Peuple» (CMSRP) ?
Aujourd’hui, cette même opposition demande des comptes sur son sort, au nom des droits de l’homme. Malheureusement, cette opposition de «BRDC» n’a jamais dénoncé les actes qu’a commis Sayo et ses hommes contre la paisible population centrafricain, ni exprimé la moindre solidarité envers les victimes de ses exactions.
Une chose est de retenir qu’on ne peut pas se taire quand l’impunité règne dans son camp et crier à la justice quand elle vous frappe. On ne peut pas parler des droits d’un rebelle sans avoir pleuré une seule fois les droits du peuple qu’il a terrorisé. Le silence d’hier devient une indignation sélective aujourd’hui. Ce n’est pas la justice que ces leaders de l’opposition soi-disant «démocratiques défendent. Mais, plutôt leur image.
Une chose est sûre, seul l’avenir nous le dira ! Le présumé Armel Mingatoloum Sayo est bel et bien vivant et attend son jugement ! Ces leaders de l’opposition «démocratique» qui sont en train de jouer leur dernière carte de leur plan de déstabilisation, qui est d’ailleurs échoué, doivent cesser leurs manigances sur les réseaux sociaux !
Chers Centrafricains, la vérité est celle que relayent les autorités du pays et non ce qui se raconte sur les réseaux sociaux !
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna