Les réactions continuent d’être enregistrées aux élucubrations des leaders du «Bloc Républicain pour la Défense de Constitution» (BRDC). La toute dernière, est celle du Ministre Maxime Balalou, Porte-parole du Gouvernement qui qualifie cette plateforme politique de «coquille vide». Il l’a dit lors de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire du lundi 04 août dernier à Bangui.
Devant un parterre de Journalistes, le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, a passé en revue la gouvernance de ces trois (03) leaders politiques centrafricains, en commençant par Me Nicolas Tiangaye, Anicet Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, qui ont servi la RCA en tant que Premiers Ministres dont leurs bilans sont très catastrophiques. «Ces figures politiques, connues pour avoir été aux premiers loges, lors des heures sombres de la RCA, tentent aujourd’hui de donner des enseignements sur le respect des droits humains. Il est donc paradoxal, voire choquant d’entendre des leçons de gouvernance et de démocratie de la part d’anciens membres de régimes qui ont plongé notre pays dans l’instabilité et la violence. Que ceux qui se posent aujourd’hui, en donneurs de leçons, n’oublient pas leur propre passé», a-t-il rappelé.
Cette rencontre a permis également au Porte-parole du Gouvernement, de rappeler que le régime Touadéra, en place depuis 2016, s’est toujours inscrit dans la dynamique de reconstruction républicaine, de consolidation de l’Etat de droit et de promotion des libertés fondamentales.
Le membre du gouvernement a, par ailleurs, précisé que la légitimité de ces leaders politiques de l’opposition, est remise en cause par l’écrasante majorité des Centrafricains. «Le temps de la politique politicienne est révolue ! Arrêtons les diatribes, mais proposons au peuple des projets crédibles pour rassurer la population qui n’aspire qu’à la paix. Il est temps de travailler pour l’enracinement de la jeune démocratie en République Centrafricaine. C’est pour cette raison que le gouvernement reste ouvert à la contradiction, à condition qu’elle soit constructive et respectueuse des institutions républicaines»,a-t-il fait savoir.
Ces leaders de l’opposition en perte de vitesse, cherchent des voies et moyens pour déstabiliser les institutions de la République à la solde de leurs maîtres, tapis dans l’ombre.
Il est temps que les militants des partis politiques comme le MLPC, l’URCA et autres qui ont fait allégeance au «BRDC» puissent revenir à la raison, pour ne pas être jetés dans la poubelle de l’histoire.
Carole Bycekoan