Le Coordonnateur de la plateforme de la société civile, Pott Madendama-Enzia (PME), revient à charge contre des leaders de l’opposition démocratique, issus du «BRDC» qui, selon lui, font des manigances auprès de la communauté internationale pour blanchir leur image à l’approche des élections de décembre prochain. Mais, en réalité en RCA, ces leaders du «BRDC», ne sont plus en odeur de sainteté. C’est ce qu’il a fait savoir le mardi 12 août 2025, au cours d’une exclusivité sur Radio Lengo Songo (RLS). Nous vous proposons l’intégralité de cette interview.
RLS : Monsieur Pott Madendama-Enzia, bonjour. Vous êtes le Coordonnateur de la plateforme «Azimut». Alors que le pays se prépare pour les prochaines élections groupées de décembre 2025. L’inquiétude des Centrafricains, est certaines figures de l’opposition du «BRDC» ont montré leur limite. Malheureusement, ceux-ci désirent se représenter. Quelle est votre réaction par rapport à cette situation ?
PME: Comme vous le savez, nous sommes tous des Centrafricains. L’histoire rattrape aujourd’hui ces leaders de l’opposition issus du «BRDC» que je les qualifie des lions indomptés qui n’ont plus de bases, qui n’ont plus la force d’aller chasser pour convaincre la population pour être derrière eux. Les actions que ce bloc a essayé de faire aux mois d’Avril et Mai, ont été des fiascos pas possibles. Pour la simple raison que le peuple a rejeté ces figures de l’opposition. Il est temps maintenant pour eux de penser à leur retraite politique et de laisser la place à la nouvelle génération. Aujourd’hui, nous savons que le peuple Centrafricain, dans son ensemble, est d’accord avec la politique du Président Faustin Archange Touadéra et soutient activement sa vision politique pour le développement de la RCA. Les grandes figures de l’opposition réunies au sein du «BRDC», sont en train de perdent leur temps, de distraire l’opinion internationale pour dire que l’opinion nationale est derrière eux, alors qu’ils sont rejetés.
RLS : Un aspect qu’il faut relever est que presque tous ces leaders du «BRDC» sont proches des pays occidentaux, notamment la France et les États-Unis qui sont souvent accusés d’être à l’origine de la crise centrafricaine. Pensez-vous qu’ils sont de bons leaders pour sortir la RCA de la situation actuelle ?
PME: La colonisation était abolie, il y a longtemps. Et la stratégie de l’Occident, vis-à-vis de l’Afrique, c’est le néocolonialisme à travers l’aide au développement. Comme j’avais mentionné, ces figures de l’opposition démocratique, ont eu à servir l’Etat centrafricain. Ils sont à l’origine des crises politico-militaires que le pays a connues et continue de connaître. N’eut-été la politique de la main tendue du Président Touadéra, le pays, à ce jour, n’existe que de nom. Vous savez, la crise a commencé sous le régime Patassé, caractérisé par l’incompétence politique de Martin Ziguélé et d’Anicet Georges Dologuélé qui sont des premiers ministres à l’époque. Cela perdure avec leur présence au sein du «BRDC». Vous allez voir qu’au sein du «BRDC», il n’y a que des anciens premiers ministres déchus, alors qu’ils étaient incapables sous les régimes de la transition de désarmer le cœur des Centrafricains, et prétendent aujourd’hui d’être des leaders politiques. Honte à eux ! Parce que si serait était moi, vu mon passé, vu l’échec national, vu les sangs qui ont été versés, vu qu’ils n’ont pas arrivé à bitumer 2 ou 3 kilomètres de routes, j’annonce ma retraite. Aujourd’hui, avec le Professeur Faustin Archange Touadéra, le pays change avec l’amélioration des voies routières, les infrastructures sortent du sol. Ces leaders de l’opposition, devraient juste dire que la place est à la jeunesse et à la nouvelle génération des politiques. Je peux citer à titre illustratif Crépin Mboli-Goumba qui était actif dans le mouvement Séléka, qui se dit aujourd’hui leader de parti politique. La vraie politique dirigée actuellement par le régime en place qui tend la main à tout le monde, est boycottée par ceux qui jouissent de deux nationalités qui sont réunis au sein du «BRDC». Vous êtes d’accord avec moi que les dernières sorties médiatiques de Nicolas Tiangaye, qui est aussi l’ancien premier ministre de la rébellion Séléka, a attesté devant tout le monde que Crépin Mboli-Goumba dispose de deux nationalités, notamment Américaine et Centrafricaine. Il a encore affirmé que Dologuélé, est en même temps, Français et Centrafricain. Cela démontre à suffisance que ce sont des laqués de l’Occident. Ce sont des valets et des préfets de l’Occident en RCA. C’est pourquoi, le peuple dit non ! Les agitations de ces leaders de l’opposition sont des jeux des marionnettes.
RLS : En votre qualité de leader de la société civile, pensez-vous que ces leaders du «BRDC» font l’unanimité au sein de la population centrafricaine ?
PME: Je prends à témoin les dernières sorties, c’est-à-dire, leur marche organisée le 4 avril et leur soi-disant «Grand Meeting» à UCATEX qui ont été un fiasco, où le peuple Centrafricain, dans son ensemble, a boycotté. Des anciens premiers ministres n’arrivent pas à réunir 500 personnes, au mois d’avril dernier. Ils n’arrivent pas à réunir 100 personnes à l’UCATEX, c’est-à-dire que le Peuple en a marre. Parce que ces leaders de ce bloc qui est le «BRDC», n’ont pas de vision politique claire. Ils protègent juste leur intérêt. Aujourd’hui, le peuple a décidé de mettre en action et en avant, la Constitution du 30 août 2023. Pourquoi ces leaders continuent de parler du «BRDC» ? Dire qu’ils ne reconnaissent pas la Constitution du 30 août 2023, c’est dire qu’ils ne reconnaissent pas la République. Donc, ce sont des rebelles ! Le Peuple en a marre de la rébellion ! Le Peuple en a marre de laqués de l’Europe ! Le Peuple en a marre des gens qui sont là comme des valets de l’Europe pour faire promouvoir le néocolonialisme en RCA !
RLS : Ces derniers temps, des séances de sensibilisation sont organisées dans différents quartiers de Bangui à l’intention de la population. Dites-nous, quel est le vrai message que vous voulez passer à la population avant les prochaines élections dans le pays ?
PME: Le message principal, c’est que le peuple Centrafricain doit garder son calme, suivre le gouvernement et aller massivement choisir celui qu’il désir être comme leur Président de la République, Député, Maire ou Conseillers municipaux. Certes, le choix du Peuple actuellement est porté sur le Président en exercice, c’est-à-dire, le Président Faustin Archange Touadéra qui est en train de faire de son mieux pour que nous tous sortons de la pauvreté, car l’embargo sur les armes et nos richesses souterraines, n’y ait plus. Aujourd’hui, nous sommes revenus dans le concert des Nations. Au niveau des Nations Unies, notre diplomatie est écoutée. Notre dignité est reconnue par la sous-région en particulier et dans le monde entier en général. Donc, aujourd’hui, le peuple Centrafricain soutient les efforts du gouvernement dirigé par le Premier ministre Félix Moloua, sous l’impulsion du Président de la République le Pr Faustin Archange Touadéra.
RLS : Votre message de fin à la population.
PME: Mon message de fin est que la population doit doubler de vigilance ! Nous allons aux élections. Nous savons qu’il y ait des brebis galeuses, il y a des laqués de l’Europe qui sont là et qui ne veulent que le pays soit toujours à feu et à sang. Il faut que tout le monde soit vigilant et remonte des informations de manière systématique pour des solutions adéquates.
RLS : Monsieur Pott Medendama-Enzia, Radio Lengo Songo vous dit merci !
Interview réalisée par Auric De Jean Jovice Ouakara