Anicet Georges Dologuélé renonce-t-il à la nationalité française ? C’est la question qui revient sur les lèvres des Centrafricains ces derniers jours. Un document circule depuis 72 heures sur les réseaux sociaux, faisant état de ce que le chef de fil de l’opposition en Centrafrique, Anicet Georges Dologuélé renoncerait à la nationalité française.
A quelques mois des prochaines échéances électorales en Centrafrique, les choses sérieuses commencent. Depuis quatre jours, un document daté du 27 août 2025, intitulé texte officiel et signé du ministre François Bayrou et du ministre français, Bruno Retailleau, en son article 2, stipule : «Est libéré de son allégeance à l’égard de la France, le français dont le nom suit : Dologuélé Anicet Georges, né le 17 04 1957 à Bozoum (Oubangui-Chari).
Même si pour l’heure, aucune confirmation officielle de ce document venant de la part d’Anicet Georges Dologuélé, encore moins des autorités françaises, mais il faut reconnaitre que si cette information s’avère, c’est dire qu’Anicet Georges Dologuélé se plie humblement et officiellement aux exigences de la nouvelle Loi Fondamentale et se rassure désormais protéger par les valeurs de la Constitution du 30 août 2023, contrairement aux leaders du «BRDC». C’est dire que l’heure n’est plus à la rébellion et que la République doit prévaloir. Nul n’est au-dessus de la loi. Le peuple est toujours souverain.
En effet, ce rétropédalage de Dologuélé à quelques mois des échéances électorales en République Centrafricaine, démontre à suffisance qu’Anicet Georges Dologuélé prend de la hauteur sur les leaders du «BRDC» qui sont en déphasage avec les aspirations du peuple.
Pour certains observateurs de la vie socio-politique du pays, la nouvelle du renoncement de la nationalité française par Anicet Georges Dologuélé, est un vrai virage à 90° face aux prescriptions de la Loi Fondamentale. Un revirement politique, mais, ça va être impossible à lui de convaincre le Peuple car, il a une mauvaise réputation.
Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas le fait de renoncer à sa nationalité française que Dologuélé peut prétendre obtenir un suffrage universel du peuple Centrafricain. Dologuélé est, et restera toujours promoteur des arriérés de salaires bourses d’études et de pensions.
Qu’on le veuille ou non, Dologuélé sera battu dès le premier tour du scrutin du 28 Décembre 2025 par le Président Touadéra. Pourvu que les autres emboîtent les pas ! La loi c’est la loi ! Souvent elle dure, mais c’est la loi.
La Rédaction