La séance s’est déroulée dans la matinée de mardi 02 septembre 2025, sous la conduite de l’honorable Simplice Mathieu Sarandji, Président du Parlement centrafricain et plusieurs députés qui, après débat, ont examiné et adopté par acclamations, le projet de loi portant déclaration obligatoire des décès maternels, périnatals et de riposte en République Centrafricaine.
Selon les informations relayées par la Presse Parlementaire sur sa page Facebook, après la procédure en vigueur qui a conduit à la recevabilité dudit projet par le Bureau de l’Assemblée Nationale, celui-ci a été confié pour examen au fond à la Commission Population, Genre, Santé, Affaires Sociales et Droit Humanitaire chapeauté par le député de Damara, honorable Nestor Mamadou Nali.
Porté par le Gouvernement représenté par le Ministre de la Santé Publique et de la Population, Docteur Pierre Somsé, l’exposé des motifs de ce projet de loi est pertinent et crucial car, il répond à une réalité alarmante, en témoigne le taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile qui reste extrêmement élevé.
Ce cadre législatif va permettre de systématiser la collecte d’informations cruciales pour lutter contre ces tragédies tout en renforçant la fiabilité des données et l’efficacité des actions de riposte. «Il s’agit d’accélérer la réduction de la mortalité maternelle et infantile qui fait déjà l’objet des efforts du Gouvernement sur le leadership du Président de la République depuis son accession à la Magistrature suprême qui a instauré les dix (10) domaines d’impulsion présidentielle qui visent particulièrement, la réduction de la mortalité maternelle et infantile et cette Loi vient plutôt donner une dimension sociétale, politique et vient engager toute la Nation en faisant de la réduction de la mortalité maternelle, une cause nationale», a noté avec insistance le Ministre Somsé.
Et celui-ci de préciser les démarches à suivre en ces termes, «Déjà la première chose à retenir, la réduction de la mortalité maternelle à partir d’aujourd’hui, l’adoption de cette loi est une cause nationale. Secundo, il est d’abord question de la responsabilité des conditions d’accouchement, de grossesse, de conception des femmes».
Aujourd’hui, poursuit-il, le personnel de santé, les autorités locales, les chefs de quartiers, les chefs de villages, les leaders communautaires et cette loi fait obligation à tous ces acteurs de veiller à ce que lorsqu’une femme meurt soit en couche, soit pendant la grossesse, le cas soit notifié dans les 48 heures.
La Rédaction