Le Coordonnateur de la plateforme de la société civile «Azimut», Pott Mandéndama-Enzia, réagit ce mercredi 03 septembre 2025, à la rencontre des leaders du «BRDC» considérés comme des opposants radicaux, avec le Premier ministre centrafricain, Félix Moloua. Au cours d’une interview exclusive accordée à Radio Lengo Songo, ce Politologue de formation et Analyste de la vie socio-politique de la RCA, a félicité et encouragé le gouvernement pour cette initiative qui a permis la capitulation des leaders du «BRDC» dans leur politique destructrice. Celui-ci a profité de l’occasion pour rassurer la population centrafricaine autour de la tenue à de bonnes dates des prochaines échéances électorales de décembre 2025.
En sa qualité de Politologue de formation et Analyste de la situation socio-politique de la RCA, et également Coordonnateur de la plateforme «Azimut», il qualifie la rencontre du Premier ministre centrafricain, Félix Moloua avec les leaders du «BRDC», d’une action citoyenne et démocratique. Parce que, poursuit-il, le gouvernement a cette obligation d’écouter toutes les divergences sur l’ensemble du territoire national. Cela traduit dans les faits que le gouvernement respecte tout le monde, écoute tout le monde et tant la main à tout le monde.
Face à cela,Pott Mandéndama-Enzia, veut parler tout simplement de la capitulation du «BRDC». «Aujourd’hui, ces figures emblématiques de cette opposition démocratique en train de renoncer à leur nationalité étrangère. C’est dire déjà que le BRDC a compris et que la démagogie ne mène nulle part. Que l’essence de ce bloc qu’on appelle BRDC, c’est la démagogie. Ces leaders veulent flatter la masse pour exploiter l’adhésion des Centrafricains dans leurs mouvements. Le peuple centrafricain s’est levé pour voter la Constitution qui est entrée en vigueur le 30 août 2023», a-t-il déclaré.
Pour ce dernier, le gouvernement ne fait qu’appliquer ce que le peuple avait tranché en 2023, et que le «BRDC» aujourd’hui, a compris que l’heure n’est plus à tromper le peuple, mais plutôt à se ranger dans la République.
Aujourd’hui, ces leaders politiques que Pott Mandéndama-Enzia qualifie des lions indomptés qui n’ont plus de bases, sont dans l’obligation de s’aligner. Parce que le peuple est toujours souverain. C’est le peuple qui a voté le Constitution. Le peuple a demandé que les binationaux, ne soient plus candidats à l’élection présidentielle. Et que Dologuélé qui fait partie du «BRDC», a compris et renoncé à sa nationalité pour être dans le jeu, et être toujours dans la vie politique de la RCA.
En citant les exemples, le Coordonnateur de la plateforme «Azimut», a mentionné que même les dirigeants et militants du MLPC se préparent pour leur congrès qui aura lieu les 9 et 10 septembre prochain. Cela démontre à suffisance que la démagogie qui est l’essence de la création du «BRDC», n’est plus à l’ordre du jour.
Le peuple est souverain et le choix du peuple est entendu au sein même de l’opposition radicale (BRDC). Le peuple a déjà tranché depuis longtemps. Mais, comme ils sont habitués à animer la scène politique pour l’intérêt égoïste de l’Occident, la plupart de ces gens, «comme vous le savez déjà, ce sont les valets de l’Occident, ils veulent que la République Centrafricaine soit toujours dans la boue, reste toujours une préfecture des puissances étrangères», a-t-il présenté.
En poursuivant sa réaction, il est optimiste pour la tenue et la réussite des prochaines élections en RCA. «Pour moi, les élections vont avoir bel et bien lieu. Nous tous nous savons que ces leaders du BRDC doivent aller aux élections et respecter la loi, parce qu’ils s’opposent à cela, c’est une rébellion et la place de la rébellion n’est pas dans la République», a-t-il rassuré.
Pour terminer son message, il n’a pas manqué d’envoyer un message fort à l’endroit du peuple Centrafricain en cette période cruciale pour l’avenir de la RCA. «J’appelle le peuple Centrafricain tout entier à faire confiance à son gouvernement, toujours être vigilant et de dénoncer tout comportement suspect. Nous savons qu’il y a des agitations, l’effort que le gouvernement a fait pour ramener la paix, ramener les enfants de la RCA, autour de la table, surtout barrer la route à la violence et à la lutte armée, n’est pas bien accepté par les ennemis de la RCA, c’est-à-dire les néocoloniaux, qui continuent à vouloir mettre notre pays dans des catastrophes des conflits armés ou de violences armées, donc il est temps pour nous les Centrafricains, que tu sois de partis politiques, des mouvements religieux, de la jeunesse ou de la société de civile, de veiller à la sécurité et de respecter les consignes du gouvernement».
Même si certains sont prêts à s’opposer aux instructions du gouvernement, à travers le ministère de l’Intérieur chargé de la Sécurité Publique, il demande également aux leaders du «BRDC», de ne pas rester dans cette ligne. Mais, plutôt de revenir dans la démocratie, participer aux échéances électorales.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna