Le ministère de l’Elevage et de la Santé Animale, est appelé à créer une «Agence de l’Unité Mixte de Gestion de la Transhumance en Centrafrique (AUMGTC). C’est l’issu d’un atelier de trois jours qui s’est déroulé du 16 au 18 septembre dernier à Bangui. Au cours desdits travaux, les participants ont décidé de la mise en place des mécanismes concrets pour encadrer la transhumance en RCA pour la relance de l’économie centrafricaine.
L’objectif de ce mécanisme, est de prévenir les conflits, favoriser le dialogue communautaire, assurer une surveillance sanitaire efficace du bétail, gérer durablement les ressources naturelles, et mieux encadrer l’usage des couloirs de transhumance. L’initiative a bénéficié de l’appui technique et financier de la FAO.
Célestine Bébindé, Représentante de la FAO, a expliqué que «ce document validé, constitue déjà une Feuille de Route. En tant que technicien du domaine, je dois comprendre les mécanismes de gestion de la transhumance, tant au niveau national qu’au niveau transfrontalier».
Patrick Ningata-Djita, Directeur de Cabinet au ministère de l’Élevage et de la Santé Animale, se dit rassurant de ce projet, «le gouvernement, est pleinement engagé. Grâce à l’apport des ministères sectoriels et des partenaires techniques et financiers, le document a été enrichi. Il nous revient maintenant de le vulgariser et de travailler à faire de la transhumance, un levier économique, social et culturel, et non un facteur de conflit», a-t-il précisé.
La transhumance, désigne le déplacement saisonnier de troupeaux à la recherche de pâturages. Ce qui reste un enjeu majeur, notamment avec l’arrivée régulière de bœufs en provenance des pays voisins. Cette nouvelle stratégie vise à transformer les défis en opportunités, pour une cohabitation harmonieuse entre éleveurs, agriculteurs et communautés rurales.
Marcelin Endjikélé Kossikako