Du 24 au 25 septembre dernier, une dizaine de journalistes issus de différents organes de presse, ont renforcé leur capacité sur la prévention des messages de haines, incitation à la violence et la lutte contre la monopolisation de l’espace civique en période électorale. Une initiative de la «Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales» (CNDHLF).
Deux jours durant, les participants ont échangé sur différents thèmes, entre autres, le rôle et la responsabilité des médias en période électorale, l’identification des violences liées au processus et les défis en lien avec le métier du journalisme pendant les élections.
Dans ses mots de circonstance Yackoisset-Wessekpama, Président de «CNDHLF», a justifié l’objectif de cette session de dialogue interactif entre son institution et les acteurs des médias que cela vise à obtenir à des élections inclusives, transparentes et apaisées en Centrafrique. «Nous tirons simplement les leçons du passé où, quasiment, tous les processus électoraux se sont toujours soldés par des crises que nous avons de la peine à gérer dans le pays. Et pour prévenir ces faits, nous avons décidé cette fois-ci, de lancer une vaste campagne de consultation de tous les acteurs impliqués dans le processus électoral actuel, afin d’échanger avec eux sur les défis pour nous permettre de travailler ensemble, en vue de parvenir à des élections inclusives, transparentes et apaisées pour que les résultats soient acceptés de tous», a-t-il expliqué.
Celui-ci a, par ailleurs, rappelé la mission de «CNDHLF» qui est celle de veiller sur l’ensemble du territoire national au respect des Droits Humains et aussi de placer ces droits au cœur du processus électoral de décembre 2025, car dit-il, parmi ses droits, il se trouve également les droits de la population de participer aux élections, soit des électeurs ou éligibles.
Au sortir des échanges, Auguste Batikalamet, Coordonnateur du «Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme» (RJDH), présente ses attentes et promet de mettre en pratique ses connaissances acquises pendant ces élections groupées. «La Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales, nous a associé à elle pour que nous puissions être des acteurs de la promotion de la démocratie en République Centrafricaine. Pour ce faire, nous avons cette obligation de faire des restitutions dans nos organes de presse. Cette restitution va permettre à ceux qui ne sont pas présents pendant ces échanges d’être en mesure de faire comme nous. Aussi, nous devons appliquer ce que nous avons appris et ne pas seulement parler, pratiquer et garder toutes ces connaissances acquises devers nous» a-t-il déclaré.
Cette session de dialogue interactif, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du mandat de la «Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales» (CNDHLF), en lien avec le processus électoral, en vue d’obtenir des élections inclusives, transparentes, crédibles et apaisées en Centrafrique.
Carole Bycekoan