Dans une ambiance empreinte de responsabilité et de patriotisme, le Chef de l’Etat Centrafricain, Pr Faustin Archange Touadéra, a reçu le vendredi, 03 octobre 2025, à la Cité des Chefs d’Etat à Bangui, les représentants des organisations syndicales de travailleurs et des organisations des employeurs. Cette rencontre intervient à l’invitation personnelle du Président Touadéra, en signe de reconnaissance pour l’acte patriotique posé par ces différentes organisations, à travers la signature du Pacte National pour la Stabilité Sociale et le relèvement économique, intervenue le 22 septembre 2025 à la Primature.
Lors de cet échange, les partenaires sociaux ont remis officiellement le document du Pacte au Président de la République, en présence de la Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, Annie Michelle Mouanga, ainsi que plusieurs membres de son cabinet et des conseillers à la Présidence.
Prenant la parole devant les leaders syndicaux et patronaux, le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, a exprimé sa profonde reconnaissance pour leur engagement constant aux côtés du gouvernement depuis 2016.
Dans une déclaration marquée par un appel à l’unité, il a souligné que, «c’est dans un esprit de dialogue que nous pouvons consolider et améliorer les relations entre le gouvernement et les centrales syndicales. Votre présence ici, témoigne de l’importance que vous accordez à la concertation sociale, pierre angulaire de la paix sociale et de la stabilité dans notre pays», a-t-il signifié.
Il a salué cet engagement commun comme une avancée significative pour la paix sociale et la relance économique. L’occasion lui a permis d’appeler à «la poursuite d’un dialogue social sincère et constant», entre les parties, gage de stabilité et de confiance nationale.
Le Président Touadéra, n’a pas manqué de féliciter les signataires du pacte social du 22 septembre 2025, le qualifiant d’acte fort et structurant. Il a également insisté sur la nécessité d’adapter le dialogue social aux réalités actuelles. «Dans un monde en constante mutation, où les défis économiques, sociaux, environnementaux et sécuritaires sont de plus en plus complexes, il devient impératif de renforcer les mécanismes de dialogue social, non comme un luxe, mais comme une nécessité démocratique, une nécessité économique».
Le ministre du Travail, Annie Michelle Mouanga, quant à elle, a exprimé la satisfaction du gouvernement face à cette dynamique de partenariat renouvelé entre l’État, les travailleurs et les employeurs.
Le membre du gouvernement, a réaffirmé l’engagement du ministère à assurer le suivi rigoureux de ce pacte et à œuvrer pour l’amélioration continue du climat social et du monde du travail.
Ces propos du Chef de l’État viennent renforcer la portée symbolique et politique du Pacte National pour la stabilité sociale et le relèvement économique, désormais considéré comme une base solide pour un avenir apaisé et inclusif en République Centrafricaine.
Marcelin Endjikélé Kossikako