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La Présidence de la République exprime sa surprise face au ton et au contenu de la correspondance de Dologuélé 

octobre 22, 2025
La Présidence de la République exprime sa surprise face au ton et au contenu de la correspondance de Dologuélé 

En date du 16 octobre 2026, le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet de la Présidence de la République, Obed Namsio, répond à Anicet Georges Dologuélé, Député, ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle en RCA. Celui-ci exprime sa surprise face au ton et au contenu de la correspondance d’Anicet Georges Dologuélé qui a utilisé des propos offensants, remplis de haine viscérale de colère contre le Chef de l’Etat Centrafricain, Pr Faustin Archange Touadéra.  

Il y a lieu de rappeler qu’Anicet Georges Dologuélé, Président de l’URCA, a envoyé une correspondance en date du 14 octobre 2025, au Chef de l’Etat Centrafricain, Pr Faustin Archange Touadéra, pour exprimer son indignation par rapport à la décision de la justice qui a annulé son certificat de nationalité, puis le refus du ministère de la Sécurité Publique de lui délivrer un passeport ordinaire.   

En réponse, le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet de la Présidence de la République, Obed Namsio, n’a pas laissé passer sous silence de telles réactions qui cachent la haine, la violence verbales, le mensonge, la diffamation ainsi que la désinformation. «Monsieur le Député, je voudrais vous informer que Son Excellence, le Pr Faustin Archange Touadéra, Président de la République, Chef de l’Etat, a bien pris connaissance de la correspondance rappelée à l’objet, publiée sur le site officiel de votre parti politique (URCA) et devenue virale sur les réseaux sociaux, et m’a donc confié le soin de vous répondre», a-t-il souligné.

Dans cette correspondance que la morale, même politique, réprouve, «vous affirmez sans ambages que pour vous empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle, le Président de la République, Chef de l’Etat, «est prêt à tout, y compris à prendre le risque du ridicule aux yeux de la Planète toute entière».

Poursuivant sa réponse, le Ministre d’Etat Obed Namsio, rappelle certains propos machiavéliques utilisés par Anicet Georges Dologuélé. Vous vous affirmez que le Président de la République met en avant la Loi N°1961.212 du 20 avril 1961 portant Code de la Nationalité centrafricaine, tombée en désuétude, car n’ayant jamais été mise en application depuis 64 ans, pour vous déclarer apatride, donc inéligible à l’élection présidentielle.

A cet effet, «la Présidence de la République exprime sa surprise face au ton et au contenu de votre correspondance, dont le caractère polémiqque, menaçant, les attaques personnelles  et les accusations graves portées à l’encontre du Président de la République, Chef de l’Etat et de certains de ses collaborateurs, ne sauraient, en aucune circonstance, contribuer au climat de sérénité, de respect et de dialogue républicain que requiert la vie politique nationale».

En conséquence, la Présidence de la République voudrait lui informer que sans se départir de la retenue et du sens de l’Etat qui incombent à la liberté d’expression et à la pluralité politique, fondements essentiels de la démocratie.

La Présidence de la République tient toutefois à souligner que la liberté d’expression ne saurait s’exercer au mépris de la courtoisie, du respect dû aux institutions et des principes élémentaires du débat républicain.

S’agissant du fond de sa correspondance, et plus particulièrement des questions relatives à sa situation administrative et à la nationalité centrafricaine, la Présidence de la République tient à rappeler que ces matières relèvent exclusivement des compétences des autorités et institutions prévues par la Constitution et les lois en vigueur, notamment le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, le ministère de la Justice et, le cas échéant, les juridictions compétentes qui doivent examiner cette situation dans le strict respect des textes en vigueur, en toute impartialité et conformément aux procédures légales établies.

«Ainsi que vous le savez, seul le Conseil Constitutionnel dont les membres sont choisis parmi les personnalités de réputation professionnelle établie, jouissant d’une intégrité morale et d’une compétence reconnue, est compétent pour se prononcer sur la régularité de l’élection présidentielle et donc sur les contentieux de candidature». Il s’ensuit que le Président de la Républoque, Chef de l’Etat, ayant comme vous fait acte acte de candidature à la prochaine élection présidentielle, n’a aucun pouvoir constitutionnel pour déclarer un candidat éligible ou inéligible.

La Présidence de la République tient à vous rassurer que le Président de la République, Chef de l’Etat n’entend interférer en aucune manière dans le traitement administratif ou judiciaire de son dossier, afin de préserver l’indépendance et la crédibilité de nos institutions.

La Présidence de la République souhaite enfin que le débat politique national demeure fondé sur la courtoisie, la responsabilité et la recherche du bien commun, loin des excès verbaux, des polémiques et des attaques personnelles scusceptibles d’altérer la cohésion natinoale et l’image du pays.

Si la Président de la République peut, pour des raisons évidentes, comprendre votre oubli ou ignorance du Code de la Nationalité centrafricaine, texte pourtant appliqué quotidiennement par les Tribunaux saisis des demande de délivrance de Certificats de Nationalité centrafricaine ou à l’occasion de l’examen des contentieux relatifs à l’état des personnes, donc non tombée en désuétude, elle ne peut cependant pas comprendre la gravité de l’offense contre le Président de la République, Chef de l’Etat, dépositaire en exercice des pouvoirs de la nation.

La Présidence de la République, profondément bouleversée et scandalisée par les propos clairement offensants contenus dans la correspondance de ce leader politique, se réserve le droit de saisir les outils juridiques appropriés pour rétablir la vérité et décourager tous tous ceux (nationaux, étrangers, apatrides) qui s’écarteraient des débats politiques pour commettre une offense contre le Président de la République, protégé par les articles 135 et suivants du Code pénal centrafricain.

Tout en vous exhortant humblement à ne pas pécher lorsque vous vous mettez en colère, je vous prie d’agréer Monsieur le Député, l’expression de ma considération distinguée.

Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna  

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