Dans une note rendue publique le 18 octobre 2025, et signée par le ministre Ernest Mada, recommande instamment à Dologuélé de faire preuve de retenue et de décence dans ses communications. C’est dans cet esprit que le MCU invite Dologuélé, s’il estime avoir été lésé, à exercer les voies de recours prévues par la Loi, au lieu de s’arquebouter sur les illusions. En définitive, le MCU invite Dologuélé à savoir qu’en politique, c’est la résultante des idées et des actions constructives qui éclairent, dans strict respect de la légalité, les choix du peuple souverain et non les moyens investis dans une propagande irrationnelle motivée par les intérêts personnels et dirigée contre les institutions établies et contre le peuple.
D’entrée de jeu, le Mouvement Cœurs Unis, a d’abord rappelé qu’à l’instar de l’opinion nationale, il a découvert sur la toile le 14 octobre 2025, une espèce de mémoire en défense, empreinte de lamentations, symptomatiques du glas d’un politique aux abois, que Anicet Georges Dologuélé, en proie à la ruine des idées, a cru devoir adresser à Son Excellence, Pr Faustin Archange Touadéra, Président de la République, Chef de l’Etat, plutôt qu’à une juridioction compétente.
En effet, dans sa note, Anicet Dologuélé, dont on comprend aisément les motivations à l’origine d’une récente libération de liens d’allégeance à la République Française, s’est livré à de longues jérémiades, dans lesquelles il considère le MCU et le Président de la République, comme étant à l’origine de ses innombrables malheurs, pourtant d’ordre juridique et judiciaire.
Par son courrier susmentionné, le dissident du «BRDC», a tenté d’introduire dans l’actualité politique un débat par rapport à ses ennuis de nationalité et notamment son apaatride, découlant de l’application de la Loi N°1961.212 du 20 avril 1961, portant Code de la nationalité, qui énonce le caractère exclusif de la nationalité centrafricaine.
Pour donner de la vie à son excès d’antipathie, la figure de proue de la forfaiture et de l’obscurantisme n’a pas caché son aversion envers des choses consacrées et les valeurs sociétales fondamentales : il commet un sacrilège, en ironisant sur des croyances spirituelles et notamment sur la célébration d’un office religieux, qu’il qualifie de mise en scène, simplement parce qu’il y voit publiquement la confestion de foi de l’homme qui occupe légalement le fauteuil présidentiel.
Ne voir l’intérêt et les valeurs que sous le prisme de l’agocentrisme, telle est la conception de celui dont les Centrafricains se souviendront toujours des dérives et délires, incarnant une mauvaise gouvernance des finances publiques, matérialisée par la protection délictuelle et systémique de commissions sur les marchés publics, qui a valu à Anicet Georges Dologuélé le sempiternel surnom de 10%, accentué d’une sombre réputation en tant que Premier ministre de 1999 à 2001.
Pour rendre à Anicet Georges Dologuélé qui se prend pour César ce qui est à lui, parlons donc de son attitude suite au retrait de sa nationalité centrafricaine, qu’il assimile à tort à une affaire éminement politique, qui devrait assujetir l’ensemble des instances supérieures étatiques.
Avec une liberté de ton aussi surprenante qu’irréfléchie, Anicet Georges Dologuélé se permet de remettre en cause des dispositions légales en vigueur, tout en se livrant à des propos inacceptables à l’encontre des institutions de la République.
Tout d’abord, il importe de rappeler que nul n’est au-dessus des Lois, encore moins lorsqu’il s’agit de Lois souverainement établies par l’Etat depuis plusieurs décennies.
Contrairement aux assertions de Anicet Georges Dologuélé, la Loi N°1961.212 du 20 avril 1961, portant Code de la nationalité, bien qu’ancienne selon ses allégations, n’est ni désuète, ni caduque, tant qu’elle n’a pas été abrogée ou remplacée dans les formes prévues par la Constitution. Ce n’est donc pas à sieur Dologuélé, citoyen lambda, de décréter son abolescence ou sa désuétude au gré de ses intérêts personnels et égoïstes.
Concernant son nouveau statut d’apatride, il ne s’agit nuellement d’une mesure arbitraire, mais d’une décision administrative et judiciaire rigoureusement fondée sur les textes en vigueur et les faits établis.
Plutôt que d’assumer avec dignité les conséquences de sa propre turpitude, sieur Dologuélé a choisi la voie de l’invective et de la diffamation, croyant peut-être, à tort, que l’outrage dissimulerait l’inconsistance de ses argumentations.
Ses attaques virulantes, tentées d’irrespect et d’une arrogance déplacée, à l’encontre du Président de la République, INSTITUTION, sont à la fois inacceptables et condamnables.
Le recours à l’insulte n’a jamais été l’apanage des esprits éclairés, mais bien le refuge des argumentaires faibles et des postures victimaires mal assumées.
Au vu de tout ce qui précède, le MCU recommande instamment à Anicet Georges Dologuélé de faire preuve de retenue et de décence dans ses communications. Car, la République se passe bien fort des leçons de droit et de morale dispensées par ceux qui n’en respectent pas les fondements.
C’est dans cet esprit que le MCU invite Anicet Georges Dologuélé, s’il estime avoir été lésé, à exercer les voies de recours prévues par la Loi, au lieu de s’arquebouter sur des illusions.
Ses critiques infondées sur le processus élecotral ne font que témoigner sa déconnexion sinon une hérésie par rapport aux réalités démocratiques de notre pays. elles mettent en lumière une rare versatilité qui soutien l’errance politique et idéologique permanente de l’homme.
L’abondan par calcul politique de ses liens d’allégeance à la République Française et, par voie de conséquence et d’éviction, sa libération de l’emprise des postulats antirépublicaines du «BRDC», pourtant perçus comme signes d’émancipation, sont devenus, en l’espace de quelques semaines «obsolètes».
Ils sont recyclés en des affirmations rétrogrades pour se répandre en invectives vis-à-vis de la Constitution du 30 août 2023, de l’ANE et des enceintes fonctionnelles du dialogue démocratique telles que le Cadre de Concertation pour les Elections.
Par ses préjugés, fondés sur des informations biaisées, des erreurs de jugement et de raisonnement, Anicet Georges Dologuélé, candidat à l’élection présidentielle, allègue avec légèreté et absurdité que le procesus électoral ne pourra pas être tenu quels que soient les miracles opérés.
Il cherche ainsi de manière fallacieuse à distiller de la désinformation au sein de l’opinion, pour espérer en tirer un gain politique, par des manœuvres dilatoires ou anticonstitutionnelles.
Par ses préjugés, il ignore la détermination du peuple souverain à défendre la légalité constitutionnelle et à hisser, particulièrement à l’occasion des élections de décembre 2025, le modèle de notre jeune démocratie à un palier supérieur.
Il ignore que depuis le retour à la légalité constitutionnelle, le 30 mars 2016, la République Centrafricaine a été positivement et progressivement transformée, grâce à la vision éclairée de Son Excellence, Pr Faustin Archange Touadéra, malgré les positions antipatriotiques dont Anicet Georges Dologuélé était un des promoteurs attitrés, en association avec d’autres leaders du BRDC, qui tentaient désespérément d’empêcher l’aide internationale en faveur de nos populations.
En définitive, selon le MCU, Anicet Georges Dologuélé doit savoir qu’en politique, c’est la résultante des idées et des actions constructives qui éclairent, dans le strict respect de la légalité, les choix du peuple souverain et non les moyens investis dans une propagandes irrationnelle motivée par des intérêts personnels et dirigée contre les Institutions établies et contre le peuple.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna
