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Deuxième jour du procès Figueira : L’injonction du Parlement européen tient-elle encore ?

octobre 30, 2025
Deuxième jour du procès Figueira : L’injonction du Parlement européen tient-elle encore ?

Le procès tant attendu du Belgo-portugais, Joseph Martin Figueira, est à sa deuxième journée ce mercredi 29 octobre 2025. Il s’agit d’un procès où la justice centrafricaine avec les magistrats qui la composent doivent prouver aux yeux du monde ce dont ils sont capables face à l’injonction du Parlement européen exigeant sa libération pure et simple avant ce procès. Toutefois, le public présent dans la salle demande à ce que ce dernier soit jugé et s’il advienne qu’il soit rendu coupable de ses actes, que ce dernier purge sa peine dans le pays.

Déjà, la présence des représentants de certains corps diplomatique accrédités dans le pays, témoigne du poids et le caractère géopolitique et stratégique que représente  ce procès. Mais face à la gravité des faits dont-on lui reproche, il est important que la justice suit son cours normal jusqu’à la manifestation de la vérité. C’est ce que mentionnent certains Centrafricains qui étaient présents dans la salle d’audience.

« La justice est impartiale et travaille en tout indépendance. Et c’est tout comme un centrafricain qui se trouve à l’extérieur du pays,  peut comparaitre devant la justice européenne ou asiatique. Donc, comme on ne peut pas dire que voilà, c’est parce que c’est un européen qu’on a décidé de le juger en Centrafrique. Donc, on travail selon la loi centrafricaine », a indiqué un centrafricain présent lors des audiences.

Un autre estime pour sa part: «  puisque nous sommes déjà  au deuxième jour du procès, je vois qu’au moins, qu’il y a un procès équitable qui est en train de passer. Puisqu’il y a la liberté de toutes les parties de prendre la parole devant la cour. Mais ce que je peux dire en ce qui concerne le jugement d’un étranger sur le sol centrafricain, il y a un principe judiciaire qui dit, (aut extradere, aut judicare ). Donc si cette personne, si elle est inculpée, on ne peut l’envoyer dans son pays pour qu’on le juge dans son pays.  Donc, on peut aussi le juger sur le territoire duquel elle a commis les infractions. Et donc, moi je ne vois pas de problème à ce niveau. L’essentiel est que ce procès se déroule très bien ».

« Moi j’apprécie beaucoup la justice centrafricaine. Parce que là, elle nous prouve que les crimes commis par les étrangers les internationaux ne restent pas impunies. Donc, c’est un encouragement pour que les atrocités commises par les bourreaux centrafricains ou étrangers ne restent pas impunies. Moi j’aurai aimé qu’il puisse purger sa peine ici en République Centrafricaine, si jamais on le déclare coupable. Car on ne sera pas certains si on décide de l’extrader de purger sa peine au risque qu’une fois dans son pays on puisse le relâcher ou bien de vraiment purger la totalité de sa peine. Donc on tant que centrafricaine, j’aurai voulu qu’il reste et purgé sa peine dans le pays. Parce que ce sont les centrafricains qui auraient subis les préjudices de ses actes », a poursuivi une dame.

« Bien évidemment, s’il a enfreint les règles juridiques et les textes du pays, il faudrait qu’il purge sa peine ici.  Donc, il est utile qu’il purge ses peines ici sur le sol centrafricain », a conclu un autre.    

Le centrafricain lambda a parlé et la balle est dans le camp de la justice. D’ailleurs, le moins qu’on puisse dire est que le processus est lancé et rien ne peut l’empêcher. Le rendez-vous est  pris pour le vendredi 31 octobre 2025 où le programme de cette session a prévu le verdict dans cette affaire.

La Rédaction

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