Le Président du «Mouvement Panafricaniste pour une Afrique Libre» (MPAL), Socrate Gutenberg Taramboye, maintient sa lutte de voir l’espion Belgo-Portugais, Joseph Martin Figueira, purger sa peine dans le pays. A l’occasion de la 3éme journée de comparution de ce dernier devant la Cour Criminelle de Bangui, le jeudi 30 octobre 2025.
Militant anti-néo colonialisme des Occidentaux, il s’est rendu en tant auditeur libre pour non seulement suivre, mais féliciter la Cour d’Appel de Bangui pour avoir tenir ce procès en dépit de l’influence de l’Union Européenne. A en croire Socrate Gutenberg Taramboye, s’il est reconnu coupable, qu’il serait important qu’il purge sa peine sur le sol centrafricain.
Les procès de la première Session Criminelle de la Cour d’Appel de Bangui, de l’année en cours, se poursuivent en la salle d’audience de la Cour de Cassation et celle du Tribunal pour enfants.
Ce jeudi 30 octobre, dans la salle de la Cour de Cassation, c’est le 3ème jour du procès de Belgo-Portugais, Joseph Martin Figueira. Celui-ci, auparavant était accusé de six (6) chefs d’accusations, il est inculpé désormais pour sept (7) chefs d’accusation, selon la précision du Parquet Général.
En effet, dans ce dossier du Ministère Public et l’Etat Centrafricain contre Joseph Martin Figueira, inculpé pour complot, espionnage, complicité de rébellion, complicité d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, complicité d’association de malfaiteurs, incitation à la haine et la révolte contre les institutions de la République, la Cour, avec sa méthode d’interrogatoire sur chaque chef d’accusation, est en train de clore le dossier.
Vu la pertinence du procès, le Coordonnateur du «Mouvement Panafricaniste pour une Afrique Libre» (MPAL), Socrate Gutenberg Taramboye, qui était présent dans la salle, félicite les autorités judiciaires pour avoir passé les audiences de ce dernier en direct de certaines radios de la place. «Je suis un leadeur panafricain. Celui qui a pris en main l’histoire de monsieur Joseph Martin Figueira, qui est un espion qui était venu ici en République Centrafricaine pour déstabiliser notre pays. Alors moi, je pense qu’aujourd’hui, je suis là c’est pour soutenir la justice centrafricaine qui a mené ce combat, qui a accepté de le garder et de le traduire aujourd’hui devant elle. Donc, ma présence, ici est juste pour encourager la justice. Nous sommes des panafricanistes, nous comptons sur la souveraineté africaine et la souveraineté de la justice centrafricaine», a-t-il expliqué.
Il n’a pas manqué de se prononcer sur la présence de certains diplomates et quelques représentants de l’Union Européenne dans la salle d’audience, «je pense à mon humble avis que notre justice, elle est indépendante. En ce sens que monsieur Joseph Martin Figueira a été maintenu, malgré la pression extérieure, elle l’a pu garder jusqu’aujourd’hui et nous sommes dans le procès. Donc, je pense que leur présence ne nous dira rien, rien à la justice centrafricaine, qui a déjà engagé ce combat et qui sera abouti. Donc, pour moi, je pense que ça ne nous dit absolument rien la justice sera dite et la justice demeure indépendante», a-t-il conclu.
Selon le Président de la Cour, Thierry Joachim Pessiré, la journée de ce vendredi 31 octobre 2025, est consacrée uniquement à l’exposition des preuves matérielles fournies contre l’accusé Joseph Martin Figueira.
Hugues Walter Pounebamblé/Régis Stéphane Banguima