Le 7 novembre 2025, la ville de Damara a accueilli un atelier de deux jours, dédié au renforcement de compétences des Directeurs des Ressources Humaines (DRH) des ministères. L’activité s’inscrit dans le cadre la mise en œuvre de la stratégie de restauration de l’Autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire (RESA). La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Ministre délégué Directeur de cabinet du Premier Ministre, Chef du gouvernement Henri Serge Don-Ding.
L’objectif est d’outiller ces acteurs clés pour moderniser la gestion du personnel public dans un contexte de réforme administrative. En effet, depuis le référendum de 2023, la République Centrafricaine a adopté une nouvelle Constitution qui réorganise le pays en 7 régions, 20 préfectures, 85 sous-préfectures et 175 communes.
Cette refonte s’inscrit dans une volonté de décentralisation : les collectivités territoriales (régions et communes) sont désormais administrées par des organes élus, avec un pouvoir réglementaire propre (article 176).
Le gouvernement, via le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, pousse aussi la modernisation du service public, notamment à travers le projet de gouvernance numérique soutenu par la Banque Mondiale, notamment le rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, surtout dans les zones où les groupes armés contrôlaient les ressources, l’amélioration de la gestion des ressources humaines à travers la mise en place d’un système d’information RH (SIRH), formation des directeurs des ressources humaines et renforcement des capacités des ministères, le renforceront de la décentralisation pour rapprocher l’administration des citoyens, afin de favoriser la participation locale et la transparence, le lancement de la digitalisation des services publics œuvre réduire la bureaucratie, lutter contre la corruption et accélérer le traitement des dossiers.
En résumé, la réforme administrative vise à transformer une administration centralisée, fragmentée et souvent inefficace en un système décentralisé, numérique et plus responsable, capable de rétablir la présence de l’État, d’améliorer les services aux citoyens et de poser les bases d’une gouvernance plus stable et transparente.
La Rédaction
