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Election présidentielle 2025 : les plateformes «Synergie Centrafricaine et «Emergence 2025» interpellent les candidats Dologuélé et Dondra

novembre 22, 2025
Election présidentielle 2025 : les plateformes «Synergie Centrafricaine et «Emergence 2025» interpellent les candidats Dologuélé et Dondra

Les coordonnateurs de la plateforme «Synergie Centrafricaine», dirigée par Euloge Doctrouvé Koï et «Emergence 2025», de Ben Wilson Ngassan, ont coanimé le vendredi 21 novembre 2025, un point de presse dans la salle 51 du Complexe Sportif Barthélemy Boganda de Bangui. L’objectif est d’éclairer la lanterne des Centrafricains sur les réactions tendancieuses et diabolique des candidats à l’élection présidentielle, Anicet Georges Dologuélé de l’URCA et Henri-Marie Dandra de parti UNIR, après la décision du Conseil Constitutionnel validant leur candidature.

Dans une déclaration unanime, ces leaders de la société civile centrafricaine, qui jouent le rôle d’avant-gardiste, ont abordé un sujet qui interpelle la nation tout entière et qui mérite une mise au point claire et ferme. La diversion et l’échec du mensonge face à la vérité. 

Alors que le pays est à l’aune de la campagne pour l’élection présidentielle, qui est une élection qui, par essence, doit être le rendez-vous de la vérité avec les électeurs. Le Peuple attend des propositions concrètes sur les difficultés qui rythment son quotidien.

Pourtant, au lieu d’entendre des plans ambitieux pour le développement socio-économique, les Centrafricains assistent à une diversion orchestrée par deux candidats à l’élection présidentielle. Il s’agit d’Anicet Georges Dologuélé de l’URCA et Henri-Marie Dandra de parti UNIR.

Selon Euloge Doctrouvé Koï, alors que des millions de «nos concitoyens souhaitent sortir durablement du manque d’infrastructures routières dignes de ce nom, de l’eau potable et de l’électricité stable, les candidats Dondra et Dologuelé choisissent de brandir le spectre d’un changement de Constitution».

Pour ce dernier, la Constitution du 30 août 2023, a été votée par le Peuple Souverain du Centrafrique, à plus de 95%. Elle est le socle de la République, le reflet de la volonté collective d’établir des institutions fortes et démocratiques.

La question n’est donc pas de savoir s’il faut changer la Loi Fondamentale, mais bien de se demander pourquoi, à quelques semaines du scrutin, on tente d’imposer un débat stérile et clivant.

La priorité nationale n’est pas juridique. Mais, elle est sociale et économique. C’est l’emploi des jeunes, c’est l’hôpital qui soigne, c’est l’école qui instruit et c’est la route qui relie nos territoires.

Les fondations de la maison commune la Constitution sont solides. Ce sont les murs, le toit, et les services à l’intérieur l’eau, l’électricité qui menacent de s’effondrer.

A cet effet, ces leaders de la société civile centrafricaine, appelle le candidat Henri-Marie Dondra à cesser cette manœuvre de diversion. «J’appelle tous les acteurs politiques à revenir au cœur des préoccupations des citoyens. Le peuple ne mangera pas la Constitution. Le peuple a besoin de solutions concrètes, qu’on lui parler chiffres et impact réel. L’obsession pour un changement constitutionnel nous fait oublier les questions importantes concernant l’eau, l’électricité, les écoles, les hôpitaux sont ceux-là qui méritent toute l’énergie et toutes les ressources de la nation, pas une quelconque modification de la loi fondamentale déjà votée», a-t-il invité.

Le peuple refuse de se laisser entraîner dans un débat qui n’a d’autre but que de masquer l’absence de programme viable sur les véritables enjeux de développement.

In fine, le seul changement que les électeurs réclament, est celui qui améliorera concrètement leur vie. C’est le contrat que le Président Touadéra leur propose pour ce premier mandat de la septième République. 

Profitant de l’occasion, Euloge Doctrouvé Koï n’a pas raté l’occasion de revenir que sa carrière de Dologuélé à la tête de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC). Dologuélé a été Ministre des Finances et du Budget sous le Président Ange-Félix Patassé. Il est arrivé dans un contexte de forte instabilité politique et sécuritaire (mutineries) et de graves difficultés économiques et de trésorerie.

Malgré son expertise, il a été incapable d’apurer la dette intérieure et les arriérés de salaires. Le gouvernement a été régulièrement confronté à des crises de trésorerie, témoignant des difficultés persistantes à maîtriser les dépenses et à maximiser les recettes.

Dologuélé a ensuite été nommé Premier Ministre, toujours sous le Président Patassé. Le pays a continué de faire face à la nécessité de reconstruire les institutions et de rétablir la confiance des partenaires après les mutineries, son gouvernement a eu du mal à endiguer les tensions sociales (grèves des fonctionnaires impayés) et les tensions politiques croissantes qui ont finalement mené à la tentative de coup d’État de 2001.

A cette époque, l’État restait extrêmement dépendant de l’aide internationale pour le fonctionnement de base, montrant la difficulté structurelle à bâtir une économie autonome. Son départ du poste, dans un contexte de crise politique et de désaccord avec le Président Patassé, est souvent vu comme une preuve qu’il n’a pas réussi à maintenir la cohésion gouvernementale face à la pression.

En résumé, l’idée qu’il ait «montré ses limites» s’appuie sur le fait que, malgré ses compétences techniques dont il s’époumone, il n’a pas réussi à surmonter les défis complexes de l’instabilité politique et sécuritaire et de l’absence d’une base fiscale solide qui minaient la RCA.

Walter Hugues Pounebamblé

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