Le Secrétaire général adjoint chargé des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies, Jean-Pierre Lacroix, lors d’une visite de travail à Bangui, note avec satisfaction les progrès réalisés dans le domaine de restauration de la paix et de la sécurité en Centrafrique, et la tenue des élections groupées de 28 décembre prochain. Position exprimée lors de sa visite à Bangui fin novembre dernier.
Selon Jean-Pierre Lacroix, des progrès considérables sont enregistrés dans le domaine de la sécurité, grâce aux efforts des Centrafricaines et Centrafricains ainsi que des autorités compétentes et les forces de l’ordre. Ce qui témoigne de la volonté des autorités à œuvrer pour le développement.
Pour Jean-Pierre Lacroix, le crédit revient d’abord aux Centrafricaines, Centrafricains, au travail des autorités et aux forces vives de la nation centrafricaine, mais «nous aussi de la reconnaissance du rôle des Nations-Unies en général et c’est un encouragement à continuer de soutenir la République Centrafricaine pour surmonter les défis existants, et continuer à maintenir le trajet positif existant», a-t-il apprécié.
Selon le Secrétaire général adjoint chargé des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies, il a déjà évoqué le progrès sécuritaire et beaucoup d’interlocuteurs «nous disent qu’il y ait une amélioration de la sécurité. Ce qui a permis à certains réfugiés et personnes déplacées de revenir chez eux».
Cependant, la Minusca, continue de soutenir le désarmement des groupes armés qui ont rejoint l’Accord de Paix, et ce travail va se poursuivre effectivement dans certaines régions où l’impact de la fragilité de conflit du Soudan. Il y a globalement ce constat d’une amélioration de la sécurité ce qui convient de poursuivre et d’améliorer l’élan.
S’agissant des élections, celui-ci a réaffirmé l’engagement des partenaires bilatéraux à soutenir ce processus. «Beaucoup de travail est déjà fait et continue d’être fait avec le soutien des partenaires bilatéraux, pour soutenir la préparation des élections. La date des élections est fixée au 28 décembre, et nous fixons comme objectif, l’échéance, puisque la détermination des autorités et la date de ces élections, est une priorité souveraine des autorités centrafricaines, qui nous ont écrit clairement dans cette perspective temporelle, pour que le travail doive se poursuivre très actif, afin de continuer à appuyer les préparations dans les domaines nombreux et clé à savoir, la sécurisation bien sûr, l’appui logistique et l’information», a-t-il souligné.
Selon lui, cela est une préoccupation qui réside dans l’aspect sécuritaire, «je vous assure que le maximum est fait avec nos collègues de la Minusca pour appuyer les autorités centrafricaines dans la sécurisation du processus électoral».
Il y a par ailleurs une nécessité qui est très important à son avis, c’est de contrer les discours agressifs, de haine et de polarisation. Parce qu’au moment des périodes électorales, ces discours se multiplient. Ce qui peut aussi menacer la sécurité du processus. Nous serons totalement en appuie à travailler pour contrarier ces discours.
Walter Hugues Pounebamblé
