A cet effet, ce Mouvement, coordonné par Socrate Gutenberg Taramboy, au cours d’une rencontre avec les leaders jeunes de la République Centrafricaine, le vendredi 12 décembre dernier, a expliqué le bienfondé de la Journée Internationale de Lutte contre le Colonialisme et le Néocolonialisme. Cette rencontre s’est déroulée dans l’une des salles de conférence du Complexe Sportif Barthélemy Boganda de Bangui. Par ailleurs, il a expliqué à l’assistance le but et l’intérêt de sa récente invitation comme Coordonnateur de ce Mouvement à Accra au Ghana.
En effet, la journée du 14 décembre de chaque année, est désormais dédiée à la célébration de la Journée Internationale de la lutte contre le Colonialisme et le Néocolonialisme.
D’entrée de jeu, Socrate Gutenberg Taramboye a expliqué que l’Assemblée générale des Nations Unies, dans sa majorité, a adopté la journée du 14 décembre, comme une Journée de lutte contre le Colonialisme et de Néocolonialisme dans toutes ces formes.
Par cette occasion, le «Mouvement Panafricain pour une Afrique Libre», a rassemblé les jeunes leaders de différents arrondissements et les leaders communautaires de leur expliquer le bien-fondé de cette résolution, qui est un combat longtemps mené par le Mouvement Panafricain qui a pour but de soutenir les présidents Africains qui ont la vision panafricaniste, souverainiste pour qu’un jour, l’Afrique devient un continent égal au continent européen. «Nous avons mené ce combat depuis plusieurs années déjà à travers le Comité d’Initiative de Contrôle des Etats-Unis en République Centrafricaine (CICOSAC). Aujourd’hui, ce combat est abouti à la création du Mouvement Panafricain pour une Afrique Libre. Notre objectif est de soutenir les présidents qui ont la vision panafricaine, souverainiste pour que l’Afrique devienne un jour un continent égal au continent européen. Nous croyons que ce combat va aboutir», a-t-il insisté.
Pour le Socrate Gutenberg Taramboye, cette rencontre l’a permis également d’annoncer officiellement sa candidature aux élections législatives dans la première circonscription de Bocaranga, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé.
Celui-ci a également précisé que leur combat, c’est de lutter contre le néocolonialisme et lutter contre toutes ces formes et ceux qui sont comme les agents de néocolonialisme en République Centrafricaine, en l’occurrence, Anicet Georges Dologuélé du parti URCA, qui voulait se présenter comme Députe de la Nation à Bocaranga et aussi à la magistrature suprême de l’Etat. «Je n’ai pas caché. J’ai dit à haute et intelligible voix que notre combat, est de lutter contre le Colonialisme et nous devons lutter contre le Néocolonialisme. C’est-à-dire combattre ceux qui sont des agents du Néocolonialisme en République Centrafricaine. J’ai donné l’exemple de Monsieur Anicet Georges Dologuélé qui, non seulement, voulait être Député de la Nation, mais aussi et surtout voulait briguer la magistrature suprême de l’Etat. Il faut tout simplement comprendre que c’est quelqu’un qui est un agent des occidentaux. Nous qui sommes des panafricanistes, nous ne pouvons pas croiser les bras afin d’observer les choses. Nous avons dénoncé cela. Et également de dire à cette jeunesse de rester stable dans leur choix afin que nous puissions poursuivre le combat avec le Président Touadéra qui est un Président Souverainiste, Panafricaniste, qui est en train de lutter pour le développement de notre pays ainsi que la liberté de notre Nation», a-t-il présenté.
Cette rencontre du «Mouvement Panafricain pour une Afrique Libre», a vu la présence de plusieurs leaders jeunes des huit (8) arrondissements de Bangui, Bimbo et Bégoua, ainsi que les membres du Conseil Consultatif de la Jeunesse Centrafricaine (CCJCA).
Brenda Jovia Epiphanie Yafara