La présidence de la République, brise le mutisme et réagit à certaines informations qui incriminent le sulfureux candidat à l’élection présidentielle en République Centrafricaine, Anicet Georges Dologuélé. Celui-ci est soupçonné de mettre à jour des projets de perturbation du processus électoral en cours, ainsi que celui d’une fraude pour l’élection présidentielle du 28 décembre 2025. Face à ce soupçon très inquiétant, les réactions ne se font pas faites attendre. Le Ministre Conseiller en matière de la Communication Stratégique du Président de la République, Jules Ndjawé, a échangé le mardi 16 décembre 2025, avec les professionnels des médias à Bangui, sur ce dossier sensible et dénonce.
A en croire le Ministre Conseiller en matière de la Communication Stratégique du Président de la République, Jules Ndjawé, ces derniers jours, il y a un candidat, qui a fait une déclaration gravissime. Des déclarations mensongères accusant la Directrice du Centre de Traitement des Données (CTD) de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) de complicité.
Selon Jules Ndjawé, il s’est immiscé dans sa vie privée, en avançant des propos qui sont de nature à créer de désordre dans sa propre famille. Parce que passer quand même à l’antenne, dire que cette dernière serait la concubine du Premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, c’est quand même très grave sans preuves.
Il a poursuivi en disant que c’est un manquement de la part des adversaires à la course à la présidentielle du parti politique le Mouvement Cœurs Unis (MCU). Ce stratagème qui se déroule par la complicité de certains commissaires électoraux, vise à paralyser cette institution chargée des élections. Et c’est un complot. Puisque Dologuélé, a commencé à cette démarche pour souhaiter le report des élections.
Ce comportement, pour Jules Ndjawé, démontre déjà le visage de celui qui prétend être le futur Président de la République Centrafricaine. «Pour quelqu’un qui aspire à gouverner le pays, qui se permet d’avancer sans preuves, un tel ragot, c’est vraiment trop grave. Ça montre à suffisance ce qu’il veut faire de notre pays. Et donc, on doit être très prudent. Cette démarche obéit à une logique. Cette logique qui se cache derrière cette action, vise à jeter le discrédit sur un haut cadre de l’ANE. Admettant que cette démarche prospère et que cette dernière soit obligée de démissionner, ou alors s’est faite démettre par ses collègues commissaires, le processus électoral prend un coup. Et donc, ça va créer un blocus. Et une de plus, des esprits malins viendront bloquer le processus électoral. Il faut que nous soyons très prudents», a-t-il dénoncé.
En rappelant les faits, Jules Ndjawé poursuit son développement pour expliquer que «souvenez-vous lors des élections de 2016, il y a eu des incidents au niveau de l’Autorité Nationale des Elections. A l’époque, des ingénieurs béninois ont été déportés en Centrafrique pour procéder à une manipulation des outils informatiques au niveau de Centre de Traitement des Données. La dame qui est aujourd’hui attaquée, qui n’est autre que Huguette Yolande Ndindy, Directrice du centre de traitement de données à l’ANE, est celle qui, en 2016, avait riposté. Constatons que cette dernière est toujours en fonction, ce qui a choqué l’opposant Dologuélé».
Relevant au passage qu’au niveau de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), il y a certains Commissaires qui font allégeance à Dologuélé. Selon les informations en notre possession, certains Commissaires admis à l’ANE au nom des partis politiques, à l’image d’un représentant du PUN, qui n’est autre que Davy Victorien Yama, qui était Président du PUN.
Curieusement, ce parti PUN, dirigé aujourd’hui par Léa Koyassoum Doumta qui, au cours d’une conférence de presse le weekend dernier, à la grande salle de la Maison des Jeunes et de la culture du 5ème arrondissement située précisément au quartier Malimaka, pour annoncer publiquement le soutien de ce parti à la candidature de Dologuélé, président de l’URCA qui a fait l’objet de beaucoup de soupçons.
C’est une affaire à suivre…
Régis Stéphane Banguima