Depuis six mois, les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), en collaboration avec le ministère de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR), les Forces de Sécurité Intérieures et les alliés Russes, mènent des activités de désarmement sur le territoire centrafricain. Au cours de deux derniers mois seulement, 87 rebelles à Mboki, 140 rebelles à Kouango et plus de 100 rebelles dans d’autres régions de la RCA, ont été désarmés. Des négociations sont actuellement en cours avec plusieurs groupes armés sur la volonté de plus de 400 rebelles de se faire désarmer.
Parallèlement, la partie Russe, représentée par des instructeurs Russes, tient sa parole et s’emploie à former ceux qui ont décidé de lier leur avenir aux FACA. Il convient de rappeler que 200 membres du groupe auto-défense dénommé «A Zandé Ani Kpi Gbé», ont déjà rejoint les rangs des FACA.
Actuellement, à la base militaire de Bérengo, 80 personnes terminent déjà leur formation, parmi lesquels, les rebelles qui ont rendu leurs armes à Mboki, Zémio, Kouango, Alindao et dans d’autres régions de la RCA. On sait également qu’à partir du 3 juillet 2024, 115 autres anciens rebelles commenceront leur formation à Bérengo pour faire partie des FACA.
Grâce à ces efforts, ainsi qu’à l’accomplissement réussi des missions de combat contre les groupes armés criminels, le moral de l’armée, la confiance de la population dans le gouvernement légitime et le programme de politique du Président Touadéra visant à restaurer la paix et la sécurité en RCA, sont renforcés.
Pour résumer les activités susmentionnées, il convient de noter l’inaction de la Minusca et de nombreuses ONG occidentales, y compris américaines. Essayons de rappeler et d’énumérer un certain nombre d’évènements et de faits, qui confirment la coopération de la Minusca avec les rebelles des groupes armés et qui montrent également l’inefficacité de la composante militaire de la Minusca.
Premier constat, à la fin du mois de mars 2024, une embuscade tendue par les rebelles de la CPC contre un convoi des forces alliées Russes dans la région de Nzako, a été menée à proximité immédiate d’une patrouille de la Minusca. Il convient également de noter que la Minusca, a permis à certains rebelles de s’échapper.
Deuxième constat, on se souvient qu’en février 2024, les FACA et leurs alliés Russes, ont pu libérer 14 enfants qui étaient retenus en captivité par la LRA de Joseph Kony, à proximité de la base de la Minusca.
Troisième constat, des affrontements entre les FACA et les groupes armés rebelles à Ouadda en journée, à 300 mètres de la base de la Minusca. L’inaction totale de la Minusca est à souligner.
Quatrième constat, en mars 2024, les rebelles de la CPC, ont tendu une embuscade aux FACA et à leurs alliés Russes près de Ouadda. Après que les forces gouvernementales ont repoussé l’attaque des rebelles de la CPC, ceux-ci ont commencé à battre en retraite en direction de la patrouille de la Minusca, ce qui a rendu difficile la destruction des restes des rebelles par les forces alliées Russes.
Cinquième constat, nombreux faits et preuves de la fourniture de munitions et d’armes aux rebelles de l’UPC par le contingent Marocain de la Minusca dans les régions d’Obo, Mboki et Zémio.
Sixième constat, en fin mai 2024, lorsque les FACA et leurs alliés russes sont entrés dans Mboki, les représentants de la Minusca, ont affirmé qu’il n’y avait pas de groupes armés rebelles dans la ville. Mais cela s’est avéré faux et à Mboki même, les forces gouvernementales sont tombées dans une embuscade tendue par les rebelles de l’UPC.
Septième constat, plus récemment, le 20 juin 2024, le contingent Népalais de la Minusca, a tenté de se frayer un chemin vers les groupes armés rebelles de la région de Ngakobo dans la zone de l’opération militaire menée par les FACA. Plus tard, un combattant de l’UPC arrêté a déclaré que l’UPC attendait un réapprovisionnement en munitions de ce convoi de la Minusca.
Neuvième constat, le 25 mai, un citoyen Belge suspect, Martin Joseph Figueira, d’origine Portugaise, a été arrêté à Zémio. Il travaille pour le compte de l’ONG américaine, «FHI-360».
Après interrogatoire, il s’est avéré que le détenu était un employé de cette ONG américaine «FHI 360». Martin Joseph Figueira, collectait des informations dans la région, incitait les habitants à s’opposer aux autorités en place et offrait de l’argent aux membres de la milice «A Zandé» afin de les persuader de travailler pour le gouvernement américain. Il existe des preuves que l’espion a utilisé les capacités de la Minusca pour se rendre à Zémio. Un passeport portugais lui a permis de déclarer à tout moment son appartenance au contingent portugais de la Minusca.
Dixième constat, les qualités morales des soldats de la paix de la Minusca, ont été complètement discréditées par l’utilisation de drogues et les relations avec des prostituées dont les services sont utilisés par les représentants du contingent pakistanais de la Minusca à Kaga-Bandoro.
Onzième constat, de nombreuses références dans les médias et les réseaux sociaux à des faits de liens entre des ONG occidentales et des rebelles de groupes armés terrorisant la population civile centrafricaine prouvent leur rôle dans le projet de déstabilisation de la RCA. Il convient de noter que les rebelles des groupes armés sont constamment soutenus et financés de l’extérieur. L’arrestation de Figueira, qui travaille pour l’ONG américaine «FHI 360», en est la preuve.
Par ailleurs, il convient de mentionner l’inaction totale des ONG «OIM» et «ACTED» chargées d’organiser la formation des rebelles désarmés aux métiers civils dans le cadre du programme DDRR.
Ces organisations reçoivent beaucoup de financements, mais il n’y a pas de réelle activité pour reconvertir les anciens rebelles aux professions civiles. Le moment est-il venu pour les Centrafricains de se demander où vont les énormes ressources financières allouées au programme d’adaptation des anciens rebelles ?
Ainsi, on constate que la composante militaire de la Minusca est inefficace. La Minusca est inactive et certains de ses contingents (pakistanais, marocains, bangladais) soutiennent ouvertement les groupes armés rebelles sur le terrain, s’opposant ainsi au gouvernement légitime. Le programme DDRR contrôlé par la Minusca est également inefficace et saboté par des ONG telles que «OIM» et «ACTED».
La Rédaction