Instaurée en 1987 par la Convention des Nations-Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, cette journée est dédiée aux personnes qui ont été victimes de torture, et celles qui subissent encore aujourd’hui. Une occasion pour sensibiliser et encourager les actions que mènent les Etats membres des Nations-Unies, la société civile, pour éradiquer la torture.
En effet, la «Torture», selon le terme propre de la Convention des Nation-Unies : «est un acte par lequel, une douleur ou des souffrances aigües, physiques ou mentales sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des renseignements… A ces sanctions ou occasionnées par elles. Autrement dit, «ce sont des souffrances physiques infligées à quelqu’un notamment pour lui avouer ce qu’il refuse de relever».
A cet effet, pour informer la population sur ce qu’est la torture et les conséquences que celle-ci peut engendrer, la journée du 26 juin de chaque année, est dédiée pour le soutien aux victimes de torture par les Nations-Unies.
Malheureusement, après l’entrée en vigueur de la Convention des Nations-Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements sont toujours, signalés dans plus de 111 pays du monde.
Aujourd’hui, deux (2) pays sur trois (3) continuent de pratiquer la torture de toute forme. Ces pratiques deviennent monnaie courante beaucoup plus dans des pays où l’instabilité règne. Des hommes, des femmes et même des enfants subissent toujours des tortures de toute forme au quotidien, et cela est beaucoup plus pratiqué qu’en Afrique.
Dans d’autres pays développés, tel que les Etats-Unis d’Amérique, ce genre de pratique se fait à travers l’exécution des milliers de personnes ou de les condamner à mort.
Pour ce faire, les associations qui militent pour la défense des droits de l’homme à l’image d’Amnesty International, ne cessent de dénoncer ces pratiques qui violent les droits humains où les tortionnaires, c’est-à-dire les bourreaux sont restés toujours impunis.
Cette mauvaise pratique est beaucoup plus imputée à certains agents des pouvoirs publics et que bon nombre des victimes sont des minorités. Par ailleurs, ce phénomène est considéré dans les pays de Maghreb comme une pratique d’Etat, car la torture a un rapport politique violent entre le pouvoir d’Etat et les administrés.
Il y a lieu de rappeler que 172 pays ont ratifié la Convention contre la torture. Malgré ce chiffre important, bon nombre des pays, n’ont pas respecté les droits humains relatifs à la torture.
Il est important que les Etats membres des Nations-Unies doivent doubler d’efforts dans ce sens permettant d’avoir un monde responsable et apaisé.
Sabrina Larissa Vinciane Naïlo
Ce 26 juin marque la «Journée Mondiale pour le Soutien aux Victimes de Tortures»
