Le ministre de la Santé et de la Population, Dr Pierre Somsé, dans une note circulaire n°013, rendu publique le 19 janvier 2024 à Bangui, interdit certains produits pharmaceutiques, tels que «Métamizole, le Dipyrone et le Noramidopyne, Novalgin, Analgin», de la circulation pharmaceutique en Centrafrique. Ces médicaments sont retirés sur la liste des autres produits pharmaceutiques pour la simple raisons d’effets secondaires causés par ces molécules.
Le ministre de la Santé, note avec regret le non respect de la Loi par certains compatriotes qui continuent d’importer ces produits pharmaceutiques dans certaines structures sanitaires du pays.
Selon cette note circulaire, ces molécules sont retirées du marché centrafricain et de la liste nationale de médicaments essentiels depuis 2008, à cause de ses effets secondaires graves, tels que «l’Agranilocytose mortelle et des chocs anaphylactiques».
Le document souligne par la même occasion que cette interdiction formelle d’introduction légale fait suites aux effets mortels qui ont été enregistrés dans certaines Formations Sanitaires (FOSA) de référence en République Centrafricaine. Les mesures sont d’ores et déjà prises pour réglementer ce secteur.
Pour ce faire, le ministre appelle les responsables des structures concernées comme les laboratoires pharmaceutiques, les pharmacies, les grossistes, les dépôts pharmaceutiques, les pharmacies hospitaliers, les ONG et les Formations Sanitaires (FOSA), de retirer immédiatement les produit cités dessus de leurs stocks. Car, la Direction de la Pharmacie procédera au contrôle inopiné et les structures possédants encore ces molécules seront sanctionnées conformément à la législation en vigueur.
Et d’ajouter que, la présente note tient lieu d’instruction exécutoire sans dérogation, car nul n’est au-dessus de la Loi.
Faut-il le préciser que ces derniers temps, on assiste à des soi-disant pharmacies communautaires dans des quartiers appelés communément «Chez Docta», qui inondent les quartiers de la capitale et sur toute l’étendue du territoire Centrafricain. Et donc, il est judicieux d’assainir ce secteur à travers un suivi accru sur le terrain afin d’éviter les catastrophes sanitaires.
Freddy Roméo Foïntolé