A l’occasion de la célébration du 3ème anniversaire de la Fondation «Synthia Bouvier Garzon», le lundi 08 janvier 2024, la présidente de ladite Fondation, dénonce le comportement de certains partenaires œuvrant dans la cadre de l’aide humanitaire en République Centrafricaine. Une position enregistrée au cours d’une conférence de presse le 05 janvier 2024 à Bangui.
Devant un parterre de Journalistes, des cadres de la Fondation «Synthia Bouvier Garzon», n’ont pas passé par quatre chemins pour dénoncer le comportement peu honorable de certains partenaires, vis-à-vis des associations nationales œuvrant dans le domaine du soutien aux survivantes des Violences Basées sur le Genre (VBG) en République Centrafricaine.
Une occasion pour la présidente de cette Fondation, Synthia Bouvier Garzon, de déplorer le mauvais comportement des partenaires vis-à-vis de son organisation et qu’elle qualifie de déshonorant. «A ce jour, nous avons réussi à évacuer une partie de notre travail. Aujourd’hui, je ne suis pas satisfaite totalement de tous ce que nous avons eu à mener. Vraiment, je suis déçue de fait qu’à chaque fois, certains viennent souvent prendre des photos et vidéo pour utiliser ces images et en revanche, nous n’aurons rien. Parce que leur projet, c’est de bouffer sur nous. Du coup, je me suis dit, c’est mieux de continuer avec le peu que nous avons. Car, notre fondation, est un endroit de refuge pour les femmes et des jeunes filles survivantes. Il faut que toutes personnes qui écoutent ce message savent que cette femme a besoin d’un appui», a-t-elle lâché.
L’occasion a permis à Félicité Kongbo, Coordonnatrice de faire les récapitulatifs des activités menées au cours de ces 3 années écoulées, «nous avons enregistré au total, 298 femmes et filles au sein de notre Fondation. Parmi elles, nous avons réussi à acquitter la scolarité de 74 filles, en leur donnant de kits scolaires. Par rapport au financement que la fondatrice a octroyé à la Fondation, nous avons réussi à former 10 survivantes en secrétariat, en informatique et marketing. Nous avons appuyé 198 survivantes psychologiquement. 107 sur le plan psycho-sociale. Sur le plan médical 30. En AGR 67. Nous avons amélioré les conditions de vie de 12 survivantes. Il y a des survivantes qui cohabitent avec leurs bourreaux et avec l’appui de la présidente, nous avons réussi à payer des loyers pour elles», a-t-elle présenté.
Au sortir de cette rencontre, la présidente-Fondatrice a exhorté les femmes et filles survivantes au sein de ladite Fondation à tenir fort leurs Activités Génératrices de Revenus avec le peu qu’elles reçoivent. Car, cela y va de leur autonomisation.
La célébration de cette année est couplée avec la remise de jouets aux enfants des survivantes de la Fondation «Synthia Bouvier Garzon».
Lydie Sérégaza