Depuis l’arrestation de l’espion Martin Joseph Figueira, le 25 mai 2024, soupçonné d’être à la solde du gouvernement américain, un silence assourdissant des autorités américaines est enregistré.
Face à ce mutisme jugé complice, la plateforme des «Mouvements Associatifs, Syndicaux et Sociaux Unis pour la République» (MASSUR), est montée au créneau et écrit une note à l’attention de Patricia Mahoney, Ambassadrice des Etats-Unis en Centrafrique, en date du 02 juillet 2024 pour exiger une réponse rapide sur les différents projets de déstabilisation de la RCA, orchestré Martin Joseph Figueira, parce que cet espion travaille pour le compte d’une ONG américaine reconnue par le gouvernement américain.
Par la même occasion, les «Mouvements Associatifs, Syndicaux et Sociaux Unis pour la République» (MASSUR), n’ont pas d’autres choix que d’exiger du pays accréditant, en l’occurrence, les États-Unis, le remplacement de leur ambassadrice sans délai, faute de quoi, il sera demandé au gouvernement de la République d’annuler ses carte et visa diplomatiques.
Dans cette note, les «Mouvements Associatifs, Syndicaux et Sociaux Unis pour la République» (MASSUR), a d’abord rappelé qu’en date du 13 juin 2024, l’association «Synergie Centrafricaine», membre du «MASSUR», a adressé une lettre ouverte à l’ambassadrice des Etats-Unis en Centrafrique, Patricia Mahoney, dénonçant, d’une part, le soutien actif de l’ONG américaine «FHI 360» aux actes subversifs de Martin Joseph Figueira, qui est consultant à cette ONG, et, d’autre part, le mutisme observé par ladite ambassade depuis la survenance de ce malheureux évènement.
Et la lettre de constater curieusement, en dépit de l’amertume, l’injustice du sort et l’indignation, imperceptiblement exprimées dans cette note, l’ambassadrice n’avez pas daigné y répondre, préférant encastrer dans un intransigeant silence qui ne dit pas son nom.
Dès lors, il s’avère que la volonté des États Unis d’embraser la République Centrafricaine, à travers des terroristes transnationaux qu’ils envisagent d’y installer et des mercenaires sans foi ni loi, est manifeste.
Également, un autre silence face au communiqué de presse du Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, Benoit Narcisse Foukpio, daté du 30 mai 2024, évoquant l’interpellation, l’ouverture d’une enquête judiciaire et la mise en examen du sieur Martin Joseph Figueira, pour des faits d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, d’incitation à la haine et à la révolte contre les Forces de Défense et de Sécurité, exprime le mépris de la diplomate américaine vis-à-vis du Peuple Centrafricain et des institutions nationales.
Il y a donc lieu de noter que cette attitude, poursuit cette lettre, peu diplomatique n’est pas de nature à consolider l’exigence bienveillante de la loyauté et du devoir de franche collaboration que se doivent en toutes circonstances les amis véritables.
Au vu de tout ce qui précède, les «Mouvements Associatifs, Syndicaux et Sociaux Unis pour la République» (MASSUR), n’ont pas d’autres choix que d’exiger du pays accréditant, en l’occurrence, les États-Unis, le remplacement de leur ambassadrice sans délai, faute de quoi, il sera demandé au gouvernement de la République d’annuler ses carte et visa diplomatiques et par conséquent, la demander de quitter le territoire de la République Centrafricaine, car il y va de la respectabilité, de la dignité et de la souveraineté de la République Centrafricaine.
Il y a lieu de souligner que les «Mouvements Associatifs, Syndicaux et Sociaux Unis pour la République» (MASSUR), regroupent huit (8) plateformes de la société civile qui ont signé cette lettre de contestation. Il s’agit de la «Synergie Centrafricaine», représentée pat Euloge Doctrouvé Koï, «E Kè Woussou Woussou de Dackou Mac Laurain, association «Mambôkô Na Mambôkô, représentée par Christian Mboutou, la «Galaxie Panafricaine» de Blaise Didacien Kossimatchi, «Centrafrique d’Abord» de Bénédicte Kokanzo, association «E Gbou Kôdrô Na Ndouzou», de Tanguy Koyaoza, les «Travailleurs Unis» de Hervé Gbaké et l’association «I Yé Bê Afrika», représentée par Jean Luc Kembé.