La plateforme de la société civile «Azimut», par le biais de son Coordonnateur, Pott Madéndama-Endzia, a conféré ce mardi 02 juillet 2024 avec la presse dans l’une des salles de conférence du Complexe Sportif Barthélemy Boganda, sur des stratégies mises en place pour mobiliser massivement la population à soutenir le processus déjà en cours des élections régionales et locales qui se tiendront le 24 octobre 2024 en République Centrafricaine.
A l’issue de ce grand rendez-vous avec les professionnels de l’information, le Coordonnateur, Pott Madéndama-Endzia, a rejeté en bloc l’initiative optée par les leaders du BRDC pour le boycott de ces scrutins.
Celui-ci a profité de l’occasion pour dénoncer l’ingérence des puissances étrangères à travers les espions et les corrompus au sein des éléments des Forces de Défense et de Sécurité centrafricaines.
Pott Madéndama-Endzia, a souligné que «depuis trois jours, nous sommes en congrès pour définir les stratégies afin de répondre efficacement aux problèmes que confronte notre nation, à travers le boycott de certains partis politiques de l’opposition radicale réunis au sein du BRDC pour les élections municipales et locales à venir. Également, définir les stratégies pour répondre favorablement aux défis sécuritaires liés à l’ingérence des puissances étrangères à travers des espions et des personnes corrompues au sein des éléments des Forces de Défenses et de Sécurité (FDS) en RCA», a-t-il présenté.
Mais, concrètement, quelles sont les stratégies pouvant mettre en place afin de mobiliser la population pour la prochaine élection locale en Centrafrique ? Pott Madéndama-Enzia répond en ces termes, «en tant qu’organisation patriotique qui exerce sur toute l’étendue du territoire, nous avons plusieurs antennes. Aujourd’hui, les leaders qui viennent de l’arrière-pays et ce de Bangui, ont redéfini les stratégies de micro-campagne. Nous allons sensibiliser et conscientiser les Centrafricaines et Centrafricains, afin qu’ils participent au processus électoral. Depuis leur enrôlement sur la liste électorale et ceux qui sont capables de défendre leur municipalité, vont avoir de notre part des appuis techniques afin qu’ils se présentent comme candidats à l’élection municipale».
L’occasion a permis au Coordonnateur de la plateforme de la société civile «Azimut», de faire la similitude entre le BRDC et l’UFDO, «le BRDC a toujours joué la partition boycottage. D’après moi, ce n’est plus un groupe de partis politiques, parce que les partis politiques ont des adhérents, des adeptes et des partisans et ils ne peuvent pas faire taire leurs adhérents en mettant leur voix dans la poubelle. Donc, ce ne sont pas des partis politiques, mais un groupe de personnes. Du côté de l’UFDO, c’est un vrai groupe des partis politiques de l’opposition. Quand il y a des choses, ils trouvent des voies et moyens pour dire non au gouvernement afin d’avancer les choses. Mais, le BRDC, c’est juste un groupe qui favorise la violence. Parce que ne pas participer aux élections, c’est encourager la prise de pouvoir par la force, c’est encouragé la rébellion. Donc, le gouvernement doit prendre ses responsabilités contre ce groupe de bandits réunis au sein du BRDC», a expliqué Pott Madéndama-Enzia.
Participer au processus des élections, est un acte civique et un devoir citoyen. C’est contribuer à la démocratie et au développement d’un pays pour un avenir meilleur.
Auric De Jean Jovice Ouakara