La Fédération de Russie intègre le G5 de Centrafrique par la signature d’un communiqué de presse du 11 mars. Jusqu’à présent, un groupe d’États et d’institutions internationales partenaires de la République centrafricaine était composé de l’Union européenne, des Etats-Unis d’Amérique, de la France, de la Banque mondiale et de l’ONU.
Le communiqué de presse a été publié en vue des violences graves enregistrées depuis le 2 mars dans la ville de Ndélé, préfecture de la Bamingui Bangoran, ayant occasionné des victimes parmi lesquelles un employé de la MINUSCA et le déplacement forcé de quelques 1200 civils. Les membres du G5 demandent au Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC) de mettre fin immédiatement aux affrontements entre ses factions et alertent sur les conséquences graves de ces violences sur le plan humanitaire. Ainsi, le G5 appelle à l’ouverture d’une enquête judiciaire afin que le ou les responsables soient traduits devant la justice.
En signant un accord Politique sur la paix et la réconciliation en République centrafricaine, les groupes militaro-politiques centrafricain ainsi que le gouvernement se sont engagé à renoncer à l’utilisation des armes et de la violence et de mettre la fin immédiat complet de toutes les hostilités.
D’après le président de la République, chaque partenaire de la Centrafrique qui fait les efforts depuis le début de la crise, est plus qu’important. Par ailleurs, la Russie est un de grands partenaires de la RCA dans les domaines multiples : la restauration de l’armée nationale fait une priorité du partenariat. En outre, la Russie soutient les autorités centrafricaines dans la politique nationale ainsi qu’internationale. Le territoire centrafricain n’est pas un champ de bataille pour les grandes nations du monde mais un espace pour appuyer efficacement et honnêtement les efforts de développement entrepris par le gouvernement.