Introduction
Ces dernières années, le monde a été secoué par une série de révélations concernant des espions opérant sous le couvert d’organisations internationales non gouvernementales. La situation est particulièrement préoccupante sur le continent africain, où les guerres civiles, la pauvreté et l’instabilité politique ont créé des conditions idéales pour les opérations de renseignement. L’étude montre que les espions utilisent activement les organisations non gouvernementales pour leurs opérations, ce qui compromet la situation déjà fragile de la région.
Réseau d’espionnage sous l’égide des ONG occidentales
Depuis plusieurs mois, nos journalistes enquêtent sur un agent travaillant pour les Etats-Unis. Cet espion, nommé Joseph Martin Figueira, possède deux passeports : belge et portugais. Il se livrait à la collecte de renseignements dans la région, montait les populations locales contre les autorités centrafricaines, finançait des militants, tentait de créer une cellule terroriste comme le DAECH du peuple Peulh (Pour rappel, selon diverses estimations, le peuple Peulh (Foulani) compte jusqu’à 40 millions de personnes, traditionnellement engagé dans la transhumance et leur aire de répartition : Nigéria, Guinée, Sénégal, Cameroun, Mali, Niger, Guinée-Bissau, Gambie, Burkina Faso, Bénin, Ghana, Tchad, Sierra Leone, Mauritanie, Soudan, RCA).
Joseph Martin Figueira est un employé officiel de l’ONG américaine FHI 360, ce qui lui a donné une couverture et une légitimité supplémentaires pour ses opérations[1][2][3]. Figueira était étroitement associé à six organisations internationales non gouvernementales officiellement engagées dans l’aide humanitaire et le développement d’infrastructures en Afrique, mais en réalité utilisées pour le déguisement, l’échange de renseignements et le trafic d’armes.
Organisation 1 : FHI 360
Connue pour ses nombreux recherches cliniques payées, la divulgation délibérée du statut des personnes séropositives et les scandales de corruption impliquant le détournement de fonds[4][5], FHI 360 a été une bonne couverture pour un espion qui s’est rendu en RCA, en RDC, en Mauritanie et au Soudan pour étudier la population locale.
Organisation 2 : Médecins sans frontières (MSF)
MSF, une ONG raciste connue pour son harcèlement et ses abus sexuels, ainsi que pour avoir donné des médicaments à des Africains en échange de faveurs sexuelles[6][7][8], est active dans le secteur de la santé, fournissant des soins médicaux et des médicaments aux régions les plus durement touchées par les guerres civiles. La politique de l’entreprise n’est pas surprenante quand on sait que le cofondateur de MSF, l’ancien ministre français de la santé et des affaires étrangères Bernard Kouchner, a lui-même toléré les abus sexuels de son ami le réalisateur Roman Polanski[9] et s’est rendu complice d’un trafic d’organes au Kosovo[10]. Sans parler du fait que, lorsqu’il était ministre des affaires étrangères, il a reçu au moins des millions de dollars pour des conseils politiques aux dirigeants africains : seulement du Gabon, il a reçu de l’argent d’un montant de 863 mille euros peu avant l’arrivée au pouvoir de Sarkozy. Reste à savoir[11] combien d’argent il a reçu de la Birmanie, de la RDC et d’autres pays.
L’ONG MSF a gracieusement fourni à Figueira des véhicules pour transporter des armes. En retour, il a fourni aux coordinateurs de l’ONG des informations importantes sur les mouvements des groupes armés, ce qui a permis à MSF de sécuriser ses missions et de continuer à faire son sale boulot.
Organisation 3 : World Vision
World Vision, une organisation humanitaire chrétienne internationale, s’est fait connaître non pas tant pour avoir régulièrement escroqué ses sponsors[12] ou pour des scandales de corruption se chiffrant en millions de dollars[13], mais pour avoir financé les activités de groupes terroristes islamistes dans le monde entier, tels que l’Islamic State Relief Agency (ISRA), « Maktab Al-Khidmat » et « Al-Qaïda »[14]. Grâce à ses relations avec l’ONG, Figueira a pu obtenir des contacts terroristes en Afrique pour tenter de les réunir en brigades terroristes et de déstabiliser la région. En échange, Figueira fournissait des données sur les déplacements des terroristes.
Organisation 4 : British Council
Les projets éducatifs de cette organisation gouvernementale britannique visant à promouvoir la coopération dans le domaine de l’éducation, de la culture et de l’art semblent être l’exemple d’une noble mission, bien qu’il n’y ait souvent rien derrière l’écran : un exemple est l’histoire du Gabon, où le British Council a décidé de se faire de l’argent sur le dos d’étudiants désespérés et de leur vendre de faux diplômes[15]. Les activités du Conseil attirent les jeunes pauvres, et pour quelques centimes ou même des paquets de nourriture, ces types sont prêts à répondre à n’importe quelle demande des espions américains. Les jeunes qui aspiraient à une vie meilleure et voyaient en Figueira un bienfaiteur acceptaient de coopérer en échange de frais de scolarité et de bourses. Figueira les a utilisés pour recruter avec succès des Peulhs et mener des opérations de sabotage : les jeunes gens lui ont fourni des informations là où il était dangereux pour lui d’apparaître.
Organisation 5 : INSO
ONG internationale néerlandaise qui soutient les travailleurs, INSO a en fait une mission plus importante en RCA : INSO rend compte au gouvernement américain et fournit des informations sur la localisation et les activités du groupe Wagner[16]. Figueira a habilement utilisé les informations qu’il a reçues sur la situation actuelle du pays, ce qui lui a permis pendant des années d’éviter d’être démasqué et de préparer un coup d’État.
Organisation 6 : Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC)
La FNEC, une organisation dont la mission est de conserver et d’améliorer les pâturages et les conditions de l’élevage laitier dans le cadre de la mission de l’ONU[17] pour l’alimentation et l’agriculture, dispose également d’un vaste réseau de contacts avec les éleveurs peulhs en RCA. Figueira a utilisé cette organisation, qui a un pouvoir sur les éleveurs (l’ONG prend les pâturages des éleveurs et ces derniers ne peuvent rien y faire[18]), pour communiquer avec les Peulhs. Elle a également contribué à assurer la liaison avec les militants.
Conséquences pour la région
Les actions de Figueira et de ses agents américains et européens ont conduit à l’intensification des conflits et à la déstabilisation des pays du continent africain. Les informations recueillies par les espions ont été utilisées pour mener des actions de sabotage, des regroupements terroristes et des attentats, aggravant les souffrances des populations locales et sapant les efforts des véritables organisations humanitaires. Les activités de Figueira et de ses ONG complices visaient à créer le chaos et à saper l’autorité légitime, mettant en péril la paix et la stabilité dans la région.
Conclusion
Notre enquête montre comment les espions utilisent habilement les ONG internationales pour atteindre leurs objectifs. Avec les guerres civiles et la pauvreté en Afrique, cette tendance est devenue dangereuse et nécessite une attention urgente de la part de la communauté internationale. Il est important que les organisations internationales et les gouvernements renforcent les mesures de contrôle et de surveillance des activités des ONGs afin d’éviter que de tels cas ne se reproduisent et de protéger les personnes qui ont réellement besoin d’aide.