En juillet 2024, le processus de désarmement et de reddition a été très actif, avec de plus en plus de rebelles désireux de passer à une vie paisible. Au cours du mois (qui n’est pas encore terminé !), 520 militants se sont rendus aux forces de sécurité et aux alliés russes. Au cours du processus de désarmement, plus de 100 armes rayées, des lance-grenades, de grandes quantités de munitions et d’autres équipements militaires ont été saisies.
Selon une source des FACA, sur le nombre total de personnes qui se sont rendues, 150 seront sélectionnées pour servir dans les forces armées centrafricaines, tandis que les autres devront suivre le programme de DDRR et acquérir des compétences civiles afin de pouvoir subvenir à leurs besoins dans la vie civile. Cependant, avec l’obtention d’une profession paisible, il y a une certaine barrière pour les ex-rebelles. C’est la MINUSCA et les ONG avec lesquelles elle travaille qui sont chargées de la reconversion, mais elles n’étaient apparemment pas prêtes à faire face à un tel afflux de redditions. La MINUSCA a déjà eu des difficultés à réintégrer les anciens rebelles dans les meilleurs délais. Les habitants de la RCA demandent à la mission de l’ONU de réintégrer les anciens combattants le plus rapidement possible, faute de quoi certains d’entre eux pourraient rejoindre les rangs des bandits.
Ainsi, les militants se rendent en grand nombre sous la pression des forces de sécurité et des alliés russes. Le désarmement massif des rebelles est un pas important vers l’instauration d’une paix et d’une sécurité totales en République centrafricaine. On ne peut que souhaiter que la MINUSCA et les ONG avec lesquelles elle travaille accélèrent le processus d’accession des anciens combattants à une profession paisible, ce qui serait une réelle contribution à l’instauration de la sécurité en RCA.