Le Président de la Commission, Démocratie Bonne Gouvernance Judiciaire et Affaires Administratives à l’Assemblée nationale de la République Centrafricaine, à dans un courrier en date du 09 Aout 2024, saisie le Congrès Américain sur le dossier de l’espion Figueira Martin Joseph. L’objectif de cette correspondance selon l’Elu de la nation vise à obtenir la position de ses collègues du Congrès Américain au sujet de l’accusé qui, les premières informations se sont fait passer pour un humanitaires mais coopère avec les groupes armés en RCA.
Comment, comprendre que quelqu’un qui vient travailler pour une ONG internationale, se permet-il le luxe de collaborer avec les groupes armés ?
A partir de cette préoccupation Brice Kakpayen, Député de la nation et Président de la commission, Démocratie Bonne Gouvernance Judiciaire et Affaires Administratives à l’Assemblée Nationale dit avoir été à plusieurs reprises interpellées sur ce dossier sensible, surtout que ses actes ont aujourd’hui un impact négatif sur les actions que mènent d’autres ONG internationale en République centrafricaine, « Lorsqu’on vient travailler pour une ONG, c’est qu’on vient en secours d’une population. J’ai travaillé dans l’humanitaire. Il y a un principe qu’on appelle le principe de ‘’ Do not arms’’. Lorsque tu es sur le terrain d’humanitaire pour assister, pour aider la population qui souffre, tu dois- être guider par ce principe qui dit, « tous les humanitaires doivent éviter de nuire. Mais alors là, monsieur Figueira d’après les informations en notre possession s’est permis de collaborer avec des groupes armés. Et cela interpelle presque tout le monde. C’est là où, moi en tant qu’Elu de la nation, interpellé par plusieurs fois par mes concitoyens sur cette question».
C’est pourquoi, poursuit-il, « j’ai saisi mes collègues du congrès américain pour qu’ils puissent me dire, est-ce qu’ils sont contents, de savoir qu’un sujet américain travaillant en République Centrafricaine, vient de commettre une infraction, ce qui n’est pas dans la lettre même de sa mission ».
Pour couper court à tous les rumeurs sur l’affaire de l’espion américain Joseph Martin Figueira, via les dispositions pratique du congrès américain, l’élut de la nation a bien voulu avoir la position du congrès américain y relative afin que la lumière soit faite, « Puisque le nommé Figueira est et demeure encore en Centrafrique où il a été mis aux arrêts. Le cas de Monsieur Figueira met également en difficulté certaines ONG qui œuvrent en République Centrafricaine depuis plusieurs années. Du coup déjà, il y a une confusion qui s’est installée et de cette confusion-là, on risque de confondre toutes les ONG internationales qui travaillent en Centrafrique mènent les mêmes activités alors que ce n’est pas le cas ».
Même s’il y a une ambassade des Etats Unis d’Amérique en Centrafrique, et que les autorités centrafricaines pourraient saisir pour des explications, l’honorable Brice Kakpayen, affirme vouloir établir une communication entre lui et ses collègues du congrès américain.
Pour rappel, Martin Joseph Figueira a été appréhendé à Zemio dans l’Est de la République Centrafricaine dans le Haut-Mbomou par les forces de défense et de sécurité du pays le 25 mai 2024. Deux passeports ont été retrouvés sur lui avec des noms et identités différentes. Dans le premier, il porte le nom de Martin Joseph Edouard de nationalité Belge et dans le second, il s’appelle Figueira Martin Joseph, de nationalité portugaise avec un statut d’humanitaire travaillant pour le compte de l’ONG internationale FHI 360.
Conduit à Bangui, il ressort d’un communiqué de presse du Parquet le 30 mai 2024, que selon les premières information le sieur Figueira Martin Joseph, est en contact permanent avec plusieurs groupes armés actifs sur le territoire centrafricain dans l’optique de commettre un complot, l’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, des actes d’incitation à la haine et à la révolte contre les forces de défense et de sécurité, moins encore de fourniture des moyens aux groupes subversifs et enfin de faux et usage de faux.
Cette correspondance de Brice Kakpayen intervient dans un contexte où des images montrant un groupe de rebelles centrafricains s’affichent avec le drapeau ukrainien. Un message en guide d’appel à l’aide de ses rebelles à Kief qui aujourd’hui apporte un soutien aux terrorisme dans le Sahel, notamment au Niger, au Mali et au Burkina-faso dans l’optique de réduire l’influence russe en Afrique.
Cyrille Renaldi WEGUE NIDI