La République Centrafricaine à l’instar d’autres pays du monde, célèbre ce 19 août 2024, la 16ème «Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire» sur le thème «Agir pour l’humanité».
Créée en 2008, par l’Assemblée générale des Nations-Unies à la date de 19 août, cette date a été retenue en hommage aux victimes de l’attentat contre le bureau des Nations-Unies à Bagdad en Irak le 19 août 2003, au cours duquel, au moins 22 personnes ont perdu la vie y compris Sergio Viora de Mélo, Représentant spécial du Secrétaire général de Nations-Unies en Irak.
Vianney Galadima, travaillant pour le compte du HCR à Bouar, a souligné que «de manière globale, nous menons les activités de prévention, en ce qui concerne les problèmes de protection et les problèmes des droits humains identifiés. Et nous essayons avec les moyens que nous disposons pour apporter les réponses de manière physique en collaboration avec les services déconcentrés de l’Etat, mais aussi en collaboration avec les comités de protection relais communautaires que certains acteurs ont mis en place dans la communauté», a-t-il présenté.
Junior Gbaguénè, Chef d’antenne de l’ANEA, a expliqué la mission cluster eau, hygiène et assainissement, «elle a pour principale mission de coordonner les différentes activités menées par les acteurs œuvrant dans ce secteur, faciliter aussi la rapidité dans la réponse à apporter aux termes d’accès des communautés à l’eau, hygiène et assainissement et fait aussi des plaidoyers pour la mobilisation des partenaires afin d’appuyer les communautés à avoir accès à l’eau, hygiène et assainissement dans la préfecture Nana-Mambéré».
A la question de savoir quelles sont les difficultés rencontrées par les humanitaires de la Nana-Mambéré ? En réponse, Belfort Gbangopé, Président du Comité d’organisation de la Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire, de Bouar, a soulevé que «la préfecture de la Nana-Mambéré, tout comme à l’échelle nationale, le nombre des personnes affectées par les crises, reste relativement significatif aujourd’hui. Donc, nous avons le défis de l’insécurités dans certaines zones et également la dégradation des infrastructures, mais aussi le renforcement des capacités dans cette zone».
La situation des personnels humanitaires doit interpeller en premier lieu l’ONU afin de les protéger vis-à-vis des bandits armés qui continuent de poursuivre leurs sales besognes contre des innocents.
Pepin Vital Assana depuis Bouar