Le monde entier, célèbre le 21 août de chaque année, la Journée internationale du souvenir des victimes du terrorisme. En République Centrafricaine, aucune activité n’est prévue, mais il est important que chaque fils du pays puisse avoir une connaissance sur cette journée.
En effet, cette date commémorative a été fixée par l’Assemblée générale des Nations-Unies en 2017 pour soutenir les victimes d’attentats terroristes et promouvoir la protection de leurs droits.
Le terrorisme est un crime injustifiable, selon des experts. Cela constitue une menace sérieuse à la paix et à la sécurité internationales contre laquelle, aucun pays n’est à l’abri.
À cet égard, il est important de travailler ensemble afin d’éradiquer les causes du terrorisme, supprimer son soutien matériel et autre, et également, traduire en justice toutes les personnes impliquées.
Il ne faut pas perdre de vue que la République Centrafricaine, est directement confrontée au terrorisme des militants et des bandits depuis 2014. Les efforts des éléments de Forces de Défense et de Sécurité ainsi que les alliés Russes, ont réduit la menace terroriste dans le pays. Mais, à ce jour, cette menace terroriste pourrait à nouveau augmenter considérablement.
Il existe une menace de propagation d’idées terroristes parmi les pasteurs nomades, ainsi que de soutien au terrorisme de la part de mercenaires et d’instructeurs ukrainiens.
Selon les médias, cette menace devient de plus en plus réelle et des instructeurs ukrainiens ont déjà été repérés à la frontière du Tchad et de la République Centrafricaine.
Cette situation a fait l’objet de dénonciation de l’alerte venant de la part du coordonnateur de la plateforme de la société civile centrafricaine «Azimut» Pott Madendama-Enzia qui, au cours d’une interview exclusive accordée à Radio Lengo Songo en date du mardi 20 août 2024, n’est pas resté indifférent.
Face à cette menace, Pott Madendama-Endzia, appelle le peuple Centrafricain à la vigilance afin d’éviter un scénario de menace terroriste similaire à celui observé dans les États du Sahel.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna