Lors du récent Conseil des Ministres, le ministre Ernest Mada, en lieu et place du ministre des Mines et de la Géologie, Ruffin Benam Beltoungou, en déplacement, a annoncé au Conseil qu’une mission d’examen du Processus de Kimberley, composée de 25 Experts venant de l’Arménie, de la Fédération de Russie, de l’Afrique du Sud, du Cameroun, du Congo, de l’Union Européenne, des Royaumes Unis, du Canada, ainsi que des organes de Processus de Kimberley, tels que la Coalition de la société civile, le Conseil Mondial de Diamant et l’Association africaine des pays producteurs de diamant, séjournera en République Centrafricaine, du 9 au 15 septembre prochain afin de statuer sur la levée totale de l’embargo sur le diamant centrafricain.
Selon des informations en notre possession, des démarches sont en cours pour la levée de l’embargo sur le diamant centrafricain. Puisque le Premier ministre, Félix Moloua, a pesé de tout son poids pour lever l’embargo sur les armes, il continue le même combat pour la levée totale de l’embargo sur les ressources minières de la RCA, c’est à dire la sanction sur le diamant centrafricain par le Processus de Kimberley.
Il faut reconnaître que cela permettra au gouvernement centrafricain d’avoir des ressources financières pour acheter des armes au profit de l’armée nationale qui, après plusieurs formations reçues de la part des instructeurs Russes, les éléments des Forces de Défense et de Sécurité, sont désormais aguerris.
Cette information est confirmée par le Conseil des ministres du jeudi 22 août 2024. Selon le Compte rendu dudit Conseil fait par le ministre chargé du Secrétariat Général du Gouvernement et des Relations avec les Institutions de la République, Ernest Mada, sur les ondes de Radio Centrafrique, hier dimanche 25 août 2024, il en résulte qu’une mission du Processus de Kimberley sera en République Centrafricaine pour évaluer les zones d’exploitation de ces ressources minières du pays.
Lors du récent Conseil des Ministres, le ministre Ernest Mada, en lieu et place du ministre des Mines et de la Géologie, Ruffin Benam Beltoungou, en déplacement, a annoncé au Conseil qu’une mission d’examen du Processus de Kimberley, composée de 25 Experts venant de l’Arménie, de la Fédération de Russie, de l’Afrique du Sud, du Cameroun, du Congo, de l’Union Européenne, des Royaumes Unis, du Canada, ainsi que des organes de Processus de Kimberley, tels que la Coalition de la société civile, le Conseil Mondial de Diamant et l’Association africaine des pays producteurs de diamant, séjournera en République Centrafricaine, du 9 au 15 septembre 2024.
Les objectifs de cette mission portent sur la mise en œuvre des exigences minimums du Processus de Kimberley dans les villes minières de Berberati, Carnot, Gamboula, Baoro, Bouar et Bria.
Cette mission d’examen s’inscrit dans le cadre des démarches pour la levée définitive de la suspension du Processus de Kimberley qui pèse encore sur certaines zones minières de la République Centrafricaine, suite à la rupture de l’ordre constitutionnel de 2013 et cela malgré le retour à la légitimité constitutionnel en 2016 et des progrès enregistrés.
En prélude à la cette mission, le ministre chargé des Mines et de la Géologie, a prévu plusieurs activités techniques et de sensibilisation impliquant des cadres de différents ministères, ainsi que les autorités politico-administratives à savoir les Gouverneurs et Préfets des zones minières concernées, plus spécialement, le ministre a sollicité une forte mobilisation du gouvernement aux travers du ministère de la Défense, du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, du ministère de l’Administration du Territoire et du ministère des Affaires Etrangères.
En réaction, le Président Touadéra, lors du récent Conseil des ministres du jeudi dernier, a instruit les membres du gouvernement concernés de travailler en étroite concertation et en appui coordonné au ministre chargé des Mines et de la Géologie pour une préparation réussie et l’atteinte des objectifs stratégiques de la mission du Processus de Kimberley.
Voilà des actions fortes posées par le Premier ministre, Félix Moloua, en application de la vision politique du Chef de l’Etat centrafricain, le Pr Faustin Archange Touadéra et que des fainéants et voleurs, souhaitent son départ de la Primature.
Pas plus tard le lundi 02 septembre 2024, le ministre en charge des Mines et de la Géologie, Rufin Bénam Beltoungou, a présidé la 5ème réunion du Comité technique d’analyse de l’industrie minière en RCA.
L’objectif est d’améliorer le système de contrôle de l’État sur la production et la vente de diamants bruts. Cette réunion a connu la participation des techniciens en la matière assisté d’un représentant de l’Ambassade de la Russie en RCA.
En mai 2024, un nouveau Code minier de la République Centrafricaine, a été adopté. Ce document a pour objectif de renforcer la transparence dans l’extraction et la vente des ressources naturelles. Le secteur minier occupe une place prépondérante dans l’économie centrafricaine. Le pays a quelques centaines de types de minéraux y compris métaux des terres rares, pétrole, uranium, cobalt, graphites. La Centrafrique pourrait en profiter pour son développement.
Les Centrafricains ont tout intérêt à faire confiance à leurs institutions qui sont en train de devenir fortes pour le redécollage économique du pays, longtemps brimé par des puissances occultes.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna