Dans un communiqué de la prétendue «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC), qui remonte au 30 août 2024, des leaders de cette nébuleuse coalition se sont réunis à May-Mbaya pour prendre une décision unilatérale afin d’écarter leur leader qui n’est autre que le tristement célèbre François Bozizé Yangouvonda, actuellement en exil en Guinée Bissau. Ces groupes de bandits de grand chemin une nouvelle coalition de la mort dénommée «Coalition des Patriotes pour le Changement Fondamental» (CPC-F).
Il vous souviendra que les leaders de la CPC, face à leur défaite cuisante sur le terrain devant la montée en puissance des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), avec l’appui des alliés Russes, ne savent plus quoi faire et cherchent des issues de sortie.
Depuis plusieurs mois déjà, une guerre de leadership s’installe au sein de la CPC. Une division visible. Ce qui a poussé le coordonnateur de ce mouvement en exil en Guinée Bissau, le tristement célèbre François Bozizé Yangouvonda, a signé une décision d’écarter son chef d’Etat-major qui n’est autre que le criminel Ali Darassa.
Rebondissement après rebondissement, un désaccord s’installe. François Bozizé Yangouvonda qui croyait faire le nécessaire en levant des sanctions contre Ali Darassa, a plongé la CPC dans une crise totale.
En réponse, Ali Darassa utilise ses dernières stratégies pour venger de Bozizé. Décision et contre-décision qui poussent la CPC aujourd’hui à son implosion que tout le peuple Centrafricain et la communauté internationale ne peuvent dire le contraire.
D’ailleurs, il faut noter que la CPC était une alliance contre nature entre des chefs rebelles de l’ex-Séléka et les Anti-balaka fidèles à l’ex-président François Bozizé qui a cru devoir prendre les commandes d’une nouvelle rébellion. Malheureusement, pour lui, et puisque les criminels ne cessent jamais leur boulot de tuer, ils se sont aujourd’hui rentrés dedans.
L’effondrement de la CPC ne date pas d’aujourd’hui. Cela a été un processus et a commencé avec la démission de leur porte-parole politique, en la personne de Simon Bozanga basé en France.
Depuis un certain temps, d’ailleurs, certains leaders de cette coalition de ces démons venus droit de l’enfer, commençaient à lancer des critiques acerbes contre leur mentor François Bozizé Yangouvonda, car il se posait un sérieux problème de financement pour poursuivre leur combat sur le terrain face à des FACA et leurs alliés Russes désormais bien rodés et aguerris.
Vraisemblablement, il était difficile, voire compliquer pour la CPC de financer ses opérations militaires et prendre en charge la troupe, car leurs partenaires occidentaux, ont tous peur parce que le peuple Centrafricain connait la vérité et dénonce ces actes criminels à travers des marches, conférences de presse, tables rondes et autres déclarations.
Voilà à ce jour, les choses sont devenues claires comme l’eau de roche avec la création de ce soi-disant courant de la coalition qui prend la dénomination de «CPCF» (Coalition des Patriotes pour le Changement Fondamental).
Cette coalition est provisoirement placée sous la coordination d’un autre criminel de guerre Haroun Guay, un proche de Nourredine Adam, tandis qu’Ali Darassa reprend le poste de chef d’Etat-major doit il a été relevé par Bozizé.
Cette configuration s’inscrirait, selon ses chefs criminels, dans l’optique de la reprise de dialogue avec le gouvernement centrafricain dans le cadre de la Feuille de Route de Luanda.
Pour ce faire, les observateurs de la vie sociopolitique ne doivent pas perdre de vue que la CPC est réellement en difficulté et n’est plus capable de faire face au rouleau compresseur mis en place par l’Etat-major des armées, grâce à la vision politique du Président Touadéra et tente créer une autre stratégie de soutirer de financement auprès de la communauté internationale.
Un criminel, reste toujours un criminel ! L’explosion de la CPC à ce jour, est une victoire pour le peuple Centrafricain, des éléments des Forces de Défense et de Sécurité, des alliés Rwandais et Russes et ceci grâce à la volonté politique du Président Touadéra et de son gouvernement.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna