Le gouvernement centrafricain met les bouchers doubles afin de contrôler de manière systématique les ressources de sol et sous-sol du pays. Une société chinoise perd ses trois (3) permis d’exploitation pour intelligence avec des groupes armés dans le pays.
A travers un Arrêté, N°070/24/MMG/DIRCAB/IGM, le ministère des Mines et de la Géologie, Rufin Benam Beltoungou, met fin aux activités de la société minière chinoise «DAQING SARL» qui perd ses trois permis.
La décision vise les dispositions de l’Arrêté N°178/22/MMG/DIRCAB/DGMG/SDCM du 18 septembre 2022 portant transfert de trois (3) permis d’exploitation artisanale semi-mécanisée pour l’Or et le Diamant à la société «DAQING SARL». Désormais, il n’en est plus question. La récréation est terminée !
Cette décision est motivée sur rapport de l’Inspecteur Général des Mines et de la Géologie. Le gouvernement centrafricain reproche à cette société, les fait d’être en intelligence avec les groupes armés, exploitation illégale, introduction illégale des sujets étrangers en zone minière, le non versement de ses taxes superficiaires et l’absence de son rapport d’activités. «Il fait retour d’office des permis au domaine de l’Etat». C’est ce qu’a mentionné l’Arrêté en son Article 2.
Au terme de l’Article 3, l’Inspecteur Général des Mines et de la Géologie, le Directeur General des Mines et le Directeur de la Compagnie de l’Unité Spéciale Anti-Fraude, sont chargés chacun, en ce qui le concerne, de la stricte application des dispositions du présent Arrêté.
Ces derniers temps, il faut relever que le gouvernement centrafricain, est en train de monter au créneau pour le redressement de la République. Face à ces différentes décision prises par les autorités compétentes pour mettre un terme à certaines dérives, les Centrafricains saluent et souhaitent la rigueur dans tous les secteurs de la RCA afin de mettre en exergue la politique de l’impunité zéro qu’a toujours prôné par le Président Touadéra, depuis son accession à la magistrature suprême de l’Etat.
Cyrille Renaldi Wegue Nidi