Initialement prévu pour le lundi 23 septembre 2024, les opérations d’enrôlement sur la liste électorale, sont reportées à une date ultérieure. D’après une source proche de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), plusieurs raisons s’expliquent le report de ce processus électoral, dont la raison principale est d’ordre financier.
A titre de rappel, lors d’une conférence de presse à Bangui la semaine dernière, l’Autorité Nationale des Elections (ANE), a annoncé le démarrage des opérations d’enrôlement sur la liste électorale qui devraient démarrer le lundi 23 septembre 2024 dans 11 préfectures de la RCA, classées dans les Aires 1, selon le nouveau découpage, et ensuite enchaîner avec ceux des Aires 2 qui regroupent 9 préfectures.
Ces opérations vont se dérouler sur l’ensemble du territoire national afin de permettre aux Centrafricains qui ont l’âge de voter d’aller s’enrôler massivement pour les prochaines élections locales et municipales du 6 avril 2025. Malheureusement, pour des raisons d’ordre techniques, arrivée à cette date, et sur le terrain, rien n’est prêt et aucun agent tablette ne se trouve sur le terrain.
Radio Lengo Songo s’est rapprochée des responsables de l’ANE, pour savoir les raisons de ce retard. Ces derniers ont fourni quelques raisons. D’après nos sources au sein de l’ANE, plusieurs raisons s’expliquent ce énième report, dont la principale est d’ordre financier. «Des kits pour l’enrôlement ne sont pas tous arrivés. Les anciennes listes électorales sont en train d’être mises à jour. Et l’impression des listes, n’est pas encore terminée», a présenté cette source.
A cela s’ajoute, la question du financement pour accompagner ce processus, «tous les engagements en terme du financement ne sont pas respectés. Il y a encore des défis d’ordre financier. Ce qui fait que l’ANE ne peut pas, pour le moment, commencer le déploiement des agents tablettes sur le terrain. Mais, cela n’empêche qu’un nouvel agenda est en cours et cela va être rendu public d’ici peu de temps», a promis ce responsable de l’ANE.
Il faut souligner au passage que les élections locales et municipales initialement prévues pour le mois d’octobre 2024, sont repoussées au 6 avril 2025 par les autorités compétentes pour des raisons d’ordre financier.
A cet effet, les autorités centrafricaines ont intérêt à tenir ces élections à des meilleures dates, pourquoi pas de meilleures conditions et de manière démocratique, transparente et impartiale car, cela fait près de 40 ans que la population centrafricaine n’a pas eu cette chance de choisir librement et démocratiquement leurs dirigeants régionaux.
Sabrina Larissa Vinciane Naïlo