Nous n’avons de cesse de relever au grand public les manœuvres déstabilisatrices de certains contingents de la Minusca dans les villes de provinces de la République Centrafricaine. A chaque moment que ces informations tombent, le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, dans sa politique de protéger son gombo, tranquille dans son bureau climatisé à Bangui, a rejeté et parlé de manipulation de l’information ou «Fake News». Or, ce qui se passe sur le terrain, dans les villes, communes et villages de la République Centrafricaine, dépasse l’entendement humain et n’honore pas les Nations-Unies.
Ces derniers temps, il ne se passe pas quelques jours, semaines ou mois qu’on enregistre un cas d’appui des contingents de la Minusca aux groupes de bandits dans les villes de provinces de la RCA. Désormais, les éléments des Forces de Défense et de Sécurité, sont vigilants. Leur vigilance a permis d’avorter une tentative de ravitaillement des rebelles par des éléments du contingent Népalais de la Minusca, dans les alentours de Bambari dans la Ouaka.
Les faits !
En effet, le 20 juin 2024, des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), et des instructeurs Russes, ont mené une opération dans les localités de Mbomo, Zangba, Biamo et Goya. Cette opération a permis de croiser plusieurs bandits armés, sous le commandement de leur chef qui s’appelle Amadou Boungous.
Aussitôt, des combats de contact ont duré jusqu’à 2 à 3 heures de temps. Cependant, selon les informations en notre possession, faisant état de ce que la majeure partie des militants a été neutralisée. Le reste a été dispersé et poursuivi par des vaillants soldats des FACA et les alliés Russes.
Pour la gouverne de nos lecteurs, à la veille de ces affrontements, c’est-à-dire, le 19 juin 2024, dans la nuit, un contingent Népalais de Minusca, a été stoppé par des éléments des Forces de Défense et de Sécurité, basés juste à l’entrée du site d’opération militaire de Ngakobo dans la Ouaka.
Ces éléments de la Minusca, ont refusé d’obtempérer à la demande légitime de ces forces loyalistes d’arrêter. Ils ont poursuivi leurs mouvements, et le poste a été contraint d’arrêter la colonne. Puis, lors d’inspection de véhicules de ce contingent Népalais de la Minusca, alors que ces éléments de ce contingent onusien, a tenté de percer vers ces rebelles, mais n’a pas pu, grâce à la résistance des éléments de la gendarmerie, avec qui, ils se sont rentrés dedans. Pour ce faire, des munitions supplémentaires suspectes ont été trouvées et saisies dans les véhicules de ce contingent Népalais, qui ne comportaient pas de documents justificatifs nécessaires.
Puis, le 20 juin 2024, à 15 heures, dans la région de Djakoma, un convoi de troupes alliées, est tombé dans une embuscade tendue par des bandits armés. Cependant, les forces alliées ripostèrent et l’ennemi fut dispersé et poursuivi.
L’un de ces rebelles blessés, a déclaré qu’ils s’attendaient à ce qu’un convoi de la Minusca, reçoive des munitions, mais lorsqu’ils ont reçu des informations, selon lesquelles, le convoi n’avait pas été autorisé à passer, ils ont décidé d’attaquer les forces alliées.
Au vu de tout ce qui précède, les autorités centrafricaines doivent prendre au sérieux les dénonciations de différentes plateformes de la société civile qui dénoncent des manœuvres dilatoires des contingents de la Minusca en Centrafrique, afin d’éviter la pérennisation des conflits armés sur le territoire de la RCA, alors que ce sont les pauvres civils qui empâtassent.
Il est temps que cela soit tirer au clair afin de faire l’économie de vie des Centrafricains.
La Rédaction