Face à l’exploit inattendu des Forces de défense et de sécurité sur le terrain, suite à la reprise de plusieurs villes de la République centrafricaine entre les mains des groupes armés, certaines personnes malintentionnées se livrent à une cabale médiatique contre cette performance. C’est le cas de la ville de Bossangoa, dans l’Ouham, située à 305 Km de la ville de la capitale d’en fait les frais.
Même si aujourd’hui plusieurs villes de la République centrafricaine est désormais sous contrôle des Forces de défense et de sécurité, les Centrafricains doivent rester très vigilants. Car, l’ennemi n’est pas entièrement mis en quarantaine.
Au moment où l’opération de grande envergure lancée contre les positions des mercenaires de la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC) se poursuit dans l’arrière-pays et que la «CPC» se voit en position de faiblesse face à la puissance de force des forces loyalistes, utilise désormais les réseaux sociaux et autres voies de communication pour faire passer leur message contre-productif.
Contrairement à l’information faisant état de ce que des Forces de défense et de sécurité, appuyées par leurs alliés Rwandais et Russes, après avoir libérées la ville de Bossangoa se livrent à des actes de pillage de la population civile, est fausse. Car, quelques jours après cette reconquête, la ville reprend normalement son cours normale.
Notre rédaction a rentré directement en contact avec quelques habitants de Bossangoa, nous ont confié qu’aucune bavure n’est enregistrée sur place. «Nous pouvons vous confirmer clairement qu’au niveau de Bossangoa, la ville est calme. La population vaque librement à leurs occupations depuis la libération de cette ville. Les FACA, appuyées par les alliés, multiplient des patrouilles dans la ville et les alentours pour sécuriser la population. Aucune bavure n’est enregistrée de la part de ces forces. Bien au contraire, grâce à ces forces, nous nous sommes en sécurité», a martelé cet habitant sous couvert de l’anonymat.
Néanmoins, ce dernier a pris son temps pour faire quelques révélations. «Au niveau de Bossangoa ici, il y a des partisans du parti Kwa Na Kwa de l’ancien président François Bozizé Yangouvonda qui l’ont accompagné et embarqué dans cette aventure ambiguë de la CPC. Et comme aujourd’hui, leur aventure a échoué, ils sont lancés dans des compagnes de dénigrement de nos Forces de défense et de sécurité, appuyées par leurs alliés qui ne font que faire leur travail de manière professionnelle. C’est ce qui a permis la chasse des éléments de la CPC de la localité et la tenue avec succès du second tour des législatives et des partielles».
L’une des autorités de Bossangoa, joint par notre rédaction est également surprise d’écouter ces genres de marchandages et trouve cette information aberrant. «Je ne peux pas vous confirmer ou infirmer ces genres d’informations. Mais ce que je sais, les Forces de défense et de sécurité, après la libération de la ville de Bossangoa ont passé des messages à des habitants qui se trouvent dans la brousse et sur les camps de fortune, notamment à l’Evêché de regagner leur domicile respectif. En aucun cas, moi en tant qu’autorité, je n’ai pas cette information. C’est du pur montage», a-t-il soutenu.
Pour ce faire, Lieutenant Valery Martial Yogo, Chef de service technique de la gendarmerie et point focal entre la gendarmerie et la mission Russe, a souligné pour sa part qu’il n’y a aucun problème au niveau de Bossangoa. «Je peux vous confirmer qu’il n’y a aucun problème au niveau de Bossangoa actuellement. Nos éléments sont présents sur le terrain. Ceux qui taxent nos éléments de commettre de bavures, ils n’ont qu’à amener les preuves afin d’établir la vérité. Nos éléments, aux côtés des autres forces, sont en parfaite collaboration avec la population. Cela s’est démontré avec le succès du second tour des élections législatives et partielles qui se sont déroulées le 14 mars dernier à Bossangoa centre, dans les villages périphériques et quelques recoins de l’Ouham sans aucun incident majeur».
Par conséquent, Lieutenant Valery Martial Yogo, invite la population à ne pas céder à la manipulation sur les réseaux sociaux, qu’elle fasse confiance à leurs Forces de défense et de sécurité et leurs alliés, Rwandais et Russes qui font un travail remarquable sur le terrain.
A ce jour, la «CPC» est en difficulté sur le terrain face à l’avancée explosive des Forces de défense et de sécurité, et leurs alliés. C’est pourquoi, elle s’est lancée dans des campagnes de dénigrements.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna