Mardi 30 mars la cérémonie d’investiture du président Touadéra s’est deroulée à l’Assemblée nationale, à Bangui. Ce jour était férié, chômé et payé, les circulations des transports publics étaient interdites. Beaucoup de travail a été fait à la veille de la cérémonie: la mairie de Bangui a nettoyé la capitale, les forces de sécurités étaient déployées partout dans la capitale, les Forces armées centrafricaines (FACA) avec le soutien des alliés russes et rwandais ont fait le meilleur possible pour assurer un environnement calme et paisible.
Tout cela parce que beaucoup de hauts fonctionnaires sont arrivés pour participer à cet événement. Par exemple le Président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, la 1ére ministre du Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda, le ministre des Affaires étrangères du Congo, Jean-Claude Gakosso, le 1er ministre du Cameroun, Joseph Dion Ngute et beaucoup d’autres se sont rendus à Bangui pour honorer Faustin Archange Touadéra.
Lors de la cérémonie le Président Faustin Archange Touadéra, réélu pour un second mandat, a prêté serment à Bangui devant les juges de la Cour constitutionnelle, de quelques chefs d’État de la sous-région, des personnes politiques et religieuses.
Le président a partagé les plans pour le futur mandate: « Le premier axe de mon mandat sera d’oeuvrer pour une société plus inclusive. Le deuxième axe de mon mandat sera d’oeuvrer pour une économie plus ouverte. Le troisième axe de mon mandat sera d’améliorer les capacités de la population sur le socle de la sécurité et de la paix garantie à tous ».
Aussi Faustin Archange Touadéra a déclaré que le gouvernement poursuivrait la mise en oeuvre effective, mais réactualisée de l’accord pour la paix et la réconciliation de 2019. Son voeux est qu’à l’issu de ce mandat il n’y ait plus aucun groupe armé sur le territoire du pays. Selon Touadéra, la ligne rouge qui lui parait la plus importante est l’impunité zéro pour tous les auteurs de crimes et délits. C’est pourquoi la lutte contre l’impunité sera la colonne vertébrale de son nouveau quinquennat.
Ce qui est encore important pour le Président, c’est la lutte contre la corruption qui sera menée par des services mieux formés et protégés. Une réforme profonde de l’inspection générale d’Etat et l’inspection générale des finances permettra de systématiser les contrôles et audit des entreprises.
Entre autre, le chef d’Etat a rappelé que l’ouverture prochaine de consultation nationale en vue d’un dialogue républicain qui permettra d’aboutir à une décrispation totale de la crise et de relancer le pays sur la voie du développement.
Le Président Touadéra va diriger la République centrafricaine pendant 5 ans ce qui donne l’espoir et la joie à tous les centrafricains.