Plusieurs producteurs de différentes entités œuvrant dans le domaine de la semence, ont été outillés le mercredi 09 octobre 2024. La session de formation, s’est déroulée dans la ville de Bouar, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré. Il s’agit d’une initiative du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, appuyée par l’ONG allemande (WHH). L’objectif est d’établir un plan de production des semences en République Centrafricaine en général, plus particulièrement à Bouar, dans la préfecture de la Nana-Mambéré.
Après les multiples crises militaro-politiques qui ont secoué le Centrafrique, l’ONG allemande «WHH», partenaire impliqué dans la production des semences auprès du gouvernement centrafricain, s’est engagée pour renforcer la compétence des producteurs de sénescences.
Au total, quarante (40) producteurs issus de différentes institutions nationales, notamment «Office National de Semence» (ONASEM), «Institut Centrafricain de Recherche Agronomique» (ICRA), «Agence Centrafricaine de Développement Agricole» (ACDA), ainsi que certaines organisations paysannes locales ont pris part à cette formation.
Pour mieux comprendre la motivation de ces producteurs de semence en République Centrafricaine, Good Franck Yong Koro, Chef de base à l’ONG allemande «WHH» de Bouar, a expliqué que «les producteurs de semence en aval, c’est l’ICRA qui doit fournir les semences de base aux producteurs et les producteurs qui sont, soit des producteurs particulier performants, soit des groupements agro-multiplicateurs des semences regroupés dans une structure faitière qui est le Reposâmes, lui-même regroupé dans un ensemble qu’on appelle coopératives, produisent des semences qu’on appelle certifié, des semences R1 et R2», a-t-il édifié.
Quelle la différence entre le variant semencier «R1 et R2» ? Selon lui, «c’est une question de génération de la semence. Et c’est par rapport aux années de la production, si on produit, un G4 au niveau de l’ICRA, et qu’on les donne à un producteur de semence, le producteur de semence va donner à R1, et quand il replante cette même semence, à l’année suivante, il va obtenir un R2. Et après, le R2, c’est la consommation. Ce n’est plus dans le circuit des semences»,a développéGood Franck Yong Koro.
Cet atelier qui s’est déroulé dans la ville de Bouar, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré, précède d’un autre moment de renforcement de capacité qui aura lieu à Bangui, dans un lapse de temps, où les participants seront les hauts cadres du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, de l’ICRA, de l’ACDA, de l’Université de Bangui et d’autres ONG partenaires impliquées dans la production des semences en République Centrafricaine.
Pépin Vital Assana depuis Bouar